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Created on March 23, 2023

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Thème 3 - Histoire du vivant
Chapitre 1 - La biodiversité et son évolution
Introduction
Définition :
Biodiversité = diversité des êtres vivants au sein dun écosystème
 étude au niveau des écosystèmes :
Ecosystème = biocénose (ensemble des êtres vivants) + biotope (milieu minéral)
Importance de la biodiversité :
Biosphère (fonctionnement des écosystèmes dont les chaînes alimentaires)
Hydrosphère (forêts et cycle de leau liés)
Atmosphère (êtres vivants et cycle du carbone liés)
Activités humaines (agriculture, médecine, énergie, construction...)
Objectifs du chapitre :
Comprendre les méthodes détude de la biodiversité
Etudier la structure génétique des populations en utilisant un modèle
Envisager comment limiter limpact des activités humaines sur la biodiversité

Mesure de la biodiversité
Définitions :
Espèce : ensemble dêtres vivants capables de se reproduire entre eux, de donner une descendance fertile et partageant une combinaison commune de caractères morphologiques, de gènes.
Taxon : groupe dêtres vivants (espèce, famille, ordre, etc.)
Abondance des espèces au niveau dun écosystème = nombre dindividus dune espèce / nombre total dindividus.
Richesse spécifique de lécosystème = Nombre despèces au sein de
lécosystème.

Méthodes classiques dévaluation de la biodiversité basées sur la morphologie.
Les méthodes classiques dévaluation de la biodiversité basées sur des
critères morphologiques font intervenir la mesure sur le terrain de labondance
et de la richesse spécifique.

Comparaison de la biodiversité de deux écosystèmes du mont Alban (Nice) : la garrigue et la forêt de chênes verts.
Infos : Richesse spécifique : 22 / garrigue vs 15/ forêt de chêne vert
Indice de Shannon :
Garrigue du mont Alban = 1,8 > Forêt de chênes vert du Mont Alban = 1,1
Conclusion : Biodiversité végétale de la garrigue du mont Alban > biodiversité végétale de la forêt de chênes vert du Mont Alban. 

Evaluation de leffectif dune population danimaux : Méthode Capture  Marquage  Recapture
Effectif dune population (cas des animaux) = Nombre dindividus au sein de la population dune même espèce  Méthode Capture  Marquage  Recapture
Document : Méthode de capture-marquage-recapture (CMR)
Un suivi des effectifs de population danimaux peut être réalisé par la mise en œuvre dune campagne de capture-marquage-recapture (CMR).
N = est leffectif estimé de la population totale ; M est le nombre dindividus marqués dans la période de marquage ; m est le nombre total danimaux recapturés dans la période de recapture ; n est le nombre danimaux marqués recapturés dans la période de recapture. La relation suivante permet déduire N leffectif estimé de la population totale.

N = (M x m) / n

Les individus ont été capturés à laide de nasses, ou de cages-pièges utilisées pour la capture des tortues exotiques. Le marquage des individus se fait par lintermédiaire dencoches réalisées sur la carapace à laide dune lime selon un système de notation normé. Le protocole de capture était basé sur trois jours de capture successifs répétés au cours de trois sessions séparées par trois semaines dintervalle. Lutilisation de modèles de type Capture-Marquage-Recapture (CMR) en population fermée permet destimer la taille dune population échantillonnée à plusieurs dates au cours dune même saison de reproduction.

Ces modèles posent les hypothèses suivantes :
 Survie locale de 100% au cours de la saison (pas de mortalité, pas démigration),
 Pas recrutement local (pas de natalité, pas dimmigration)
 La zone est prospectée de manière homogène au cours des sessions de capture.

Cas des Cistudes du marais de Targuguien Lansargus :
N en 2017 = (69x28) / 14 = 138 ; N en 2018 = (100x39) / 25 = 156

Évaluation de la qualité de léchantillonnage.
Notion dintervalle de confiance.
L'intervalle de confiance (IC) :
= une plage de valeurs (intervalle) susceptible d'inclure une proportion de la
population caractérisée par un caractère donné avec un certain degré de confiance qui correspond à une probabilité (exemple 95%).
= estimation de la probabilité de rencontrer un individu ayant un caractère
(phénotype) dans la population
Remarque : Effectif élevé  intervalle de confiance réduit
f = fréquence dun caractère

Cas : Estimation de la p probabilité de rencontrer une cistude mâle sur les marges de létang dOr :
Borne inférieure de lintervalle de confiance = f- (1/n) avec f = 65/100= 0,65 n = 100 = 10 doù Borne inférieure de lintervalle de confiance = 0,65 - 0,1 = 0,55

Borne supérieure de lintervalle de confiance = f + (1/n) avec f = 65/100= 0,65 n = 100 = 10 doù Borne inférieure de lintervalle de confiance = 0,65 + 0,1 = 0,75

Conclusion : probabilité p = 0,95 (95%) davoir entre 55 et 75 mâles dans un
effectif de 100 cistudes prélevées dans le marais de Targuguien Lansargus.

Évaluation de lexhaustivité dun échantillonnage de la biodiversité.
Si le nombre despèces en fonction de la surface prospectée naugmente plus
on peut en déduire que léchantillonnage est représentatif de la réalité.
Si le nombre despèces en fonction de la surface prospectée continue à augmenter on peut en déduire que léchantillonnage nest pas de représentatif
de la réalité. Il faut augmenter la surface déchantillonnage.

Méthodes récentes dévaluation de la biodiversité basées sur lADN : barcoding
Document : Méthode du barcoding moléculaire
Le barcoding moléculaire consiste à identifier une espèce en comparant une courte séquence de son ADN à toutes les séquences connues dADN rassemblées dans une banque de données, comme si lon « scannait » son code-barres génétique. En comparant toutes les séquences dADN retrouvées dans un échantillon deau ou de sol à cette banque de données, les chercheurs peuvent identifier les espèces qui se trouvent dans cet échantillon : cest le metabarcoding.

Le logiciel Blast https://blast.ncbi.nlm.nih.gov/Blast.cgi permet de traiter des
séquences dADN e (ADN environnemental) pour identifier des espèces sans les avoir observés. Ces méthodes sont cependant coûteuses et ne peuvent pas remplacer complétement les reconnaissances morphologiques sur le terrain.

Document : Mesure de la richesse spécifique des poissons du Rhône par
lADNe vs morphologie.

Document : Mesure de la richesse spécifique du plancton par lADNe vs
morphologie

Idées clés :
Les méthodes classiques et récentes (barcoding/ ADN) détude de la
biodiversité sont complémentaires :
 Méthodes classiques basées sur la morphologie  données fiables /
anatomie et à la présence actuelle dune espèce
 Méthodes récentes (barcoding/ ADN)
 Données exhaustives / présence actuelle ou récente dune espèce,
 Possibilité didentifier despèces non identifiables facilement sur des critères morphologiques.

Conclusion : Les techniques dévaluation de la biodiversité des espèces de
type morphologique et ADN (Metabarcoding) sont complémentaires.

Découverte de nouvelles espèces et inventaire de la biodiversité mondiale.
Des expéditions scientifiques visent à compléter linventaire de la biodiversité
mondiale.
Ecosystèmes terrestres et marins  formés par des millions despèces (2,2 Millions identifiées pour linstant)

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