Thème3-HistoireduvivantChapitre1-LabiodiversitéetsonévolutionI.IntroductionBiodiversité:diversitédesêtresvivantsauseind’unécosystèmeEcosystème:biocénose (ensembledesêtresvivants)+biotope (milieuminéral)Importancedelabiodiversité:Biosphère (fonctionnementdesécosystèmesdontleschaînesalimentaires)Hydrosphère (forêtsetcycledel’eauliés)Atmosphère (êtresvivantsetcycleducarboneliés)Activitéshumaines (agriculture,médecine,énergie,construction...)Objectifsduchapitre:Comprendrelesméthodesd’étudedelabiodiversitéÉtudierlastructuregénétiquedespopulationsenutilisantunmodèleEnvisagercommentlimiterl’impactdesactivitéshumainessurlabiodiversitéII.Mesuredelabiodiversité1)DéfinitionsEspèce:ensembled’êtresvivantscapablesdesereproduireentreeux,dedonnerunedescendancefertileetpartageantunecombinaisoncommunedecaractèresmorphologiques,degènes.Taxon:grouped’êtresvivants (espèce,famille,ordre,etc).Abondancedesespècesauniveaud’unécosystème:nombred’individusd’uneespèce/nombretotald’individus.Richessespécifiquedel’écosystème:Nombred’espècesauseindel’écosystème.2)Méthodesclassiquesd’évaluationdelabiodiversitébaséessurlamorphologie.Lesméthodesclassiquesd’évaluationdelabiodiversitébaséessurdescritèresmorphologiquesfontintervenirlamesuresurleterraindel’abondanceetdelarichessespécifique.a)ComparaisondelabiodiversitédedeuxécosystèmesdumontAlban (Nice):lagarrigueetlaforêtdechênesverts.Infos:Richessespécifique:22/garriguevs15/forêtdechênevertIndicedeShannon:GarriguedumontAlban=1,8>ForêtdechênesvertduMontAlban=1,1Conclusion:BiodiversitévégétaledelagarriguedumontAlban>biodiversitévégétaledelaforêtdechênesvertsduMontAlban.b)Evaluationdel’effectifd’unepopulationd’animaux:MéthodeCapture–Marquage–RecaptureEffectifd’unepopulation (casdesanimaux):Nombred’individusauseindelapopulationd’unemêmeespèce→MéthodeCapture–Marquage–RecaptureDocument:Méthodedecapture-marquage-recapture (CMR)Unsuivideseffectifsdepopulationd’animauxpeutêtreréaliséparlamiseenœuvred’unecampagnedecapture-marquage-recapture (CMR).N=estl’effectifestimédelapopulationtotale;Mestlenombred’individusmarquésdanslapériodedemarquage;mestlenombretotald’animauxrecapturésdanslapériodederecapture;nestlenombred’animauxmarquésrecapturésdanslapériodederecapture.LarelationsuivantepermetdéduireNl’effectifestimédelapopulationtotale.N=(Mxm)/nLesindividusontétécapturésàl’aidedenasses,oudecages-piègesutiliséespourlacapturedestortuesexotiques.Lemarquagedesindividussefaitparl’intermédiaired’encochesréaliséessurlacarapaceàl’aided’unelimeselonunsystèmedenotationnormé.Leprotocoledecaptureétaitbasésurtroisjoursdecapturesuccessifsrépétésaucoursdetroissessionsséparéespartroissemainesd’intervalle.L’utilisationdemodèlesdetypeCapture-Marquage-Recapture (CMR)enpopulationferméepermetd’estimerlatailled’unepopulationéchantillonnéeàplusieursdatesaucoursd’unemêmesaisondereproduction.Cesmodèlesposentleshypothèsessuivantes:•Survielocalede100%aucoursdelasaison (pasdemortalité,pasd’émigration),•Pasrecrutementlocal (pasdenatalité,pasd’immigration)•Lazoneestprospectéedemanièrehomogèneaucoursdessessionsdecapture.CasdesCistudesdumaraisdeTarguguienLansargus:Nen2017=(69x28)/14=138;Nen2018=(100x39)/25=156c)Évaluationdelaqualitédel’échantillonnage.1)Notiond’intervalledeconfiance.L'intervalle de confiance (IC) :
= une plage de valeurs (intervalle) susceptible d'inclureuneproportiondelapopulationcaractériséeparuncaractèredonnéavecuncertaindegrédeconfiancequicorrespondàuneprobabilité(exemple95%).=estimationdelaprobabilitéderencontrerunindividuayantuncaractère(phénotype)danslapopulationRemarque:Effectifélevé→intervalledeconfianceréduitf=fréquenced’uncaractèreCas:Estimationdelapprobabilitéderencontrerunecistudemâlesurlesmargesdel’étangd’Or:Borneinférieuredel’intervalledeconfiance=f-(1/√n)avecf=65/100=0,65√n=√100=10d’oùBorneinférieuredel’intervalledeconfiance=0,65-0,1=0,55Bornesupérieuredel’intervalledeconfiance=f+(1/√n)avecf=65/100=0,65√n=√100=10d’oùBorneinférieuredel’intervalledeconfiance=0,65+0,1=0,75Conclusion:probabilitép=0,95(95%)d’avoirentre55et75mâlesdansuneffectifde100cistudesprélevéesdanslemaraisdeTarguguienLansargus.2)Évaluationdel’exhaustivitéd’unéchantillonnagedelabiodiversité.Silenombred’espècesenfonctiondelasurfaceprospectéen’augmenteplusonpeutendéduirequel’échantillonnageestreprésentatifdelaréalité.Silenombred’espècesenfonctiondelasurfaceprospectéecontinueàaugmenteronpeutendéduirequel’échantillonnagen’estpasdereprésentatifdelaréalité.Ilfautaugmenterlasurfaced’échantillonnage.3)Méthodesrécentesd’évaluationdelabiodiversitébaséessurl’ADN:barcodingDocument:MéthodedubarcodingmoléculaireLebarcodingmoléculaireconsisteàidentifieruneespèceencomparantunecourteséquencedesonADNàtouteslesséquencesconnuesd’ADNrassembléesdansunebanquededonnées,commesil’on«scannait»soncode-barresgénétique.Encomparanttouteslesséquencesd’ADNretrouvéesdansunéchantillond’eauoudesolàcettebanquededonnées,leschercheurspeuventidentifierlesespècesquisetrouventdanscetéchantillon:c’estlemetabarcoding.LelogicielBlasthttps://blast.ncbi.nlm.nih.gov/Blast.cgipermetdetraiterdesséquencesd’ADNe (ADNenvironnemental)pouridentifierdesespècessanslesavoirobservés.Cesméthodessontcependantcoûteusesetnepeuventpasremplacercomplétementlesreconnaissancesmorphologiquessurleterrain.Document:MesuredelarichessespécifiquedespoissonsduRhôneparl’ADNevsmorphologie.Document:Mesuredelarichessespécifiqueduplanctonparl’ADNevsmorphologieIdéesclés:Lesméthodesclassiques (morphologie)etrécentes (barcoding/ADN)d’étudedelabiodiversitésontcomplémentaires:-Méthodesclassiquesbaséessurlamorphologie→donnéesfiables/anatomieetàlaprésenceactuelled’uneespèce-Méthodesrécentes (barcoding/ADN)→Donnéesexhaustives/présenceactuelleourécented’uneespèce,→Possibilitéd’identifierd’espècesnonidentifiablesfacilementsurdescritèresmorphologiques.Conclusion:Lestechniquesd’évaluationdelabiodiversitédesespècesdetypemorphologiqueetADN (Metabarcoding)sontcomplémentaires.4)Découvertedenouvellesespècesetinventairedelabiodiversitémondiale.Desexpéditionsscientifiquesvisentàcompléterl’inventairedelabiodiversitémondiale.Ecosystèmesterrestresetmarins→forméspardesmillionsd’espèces (2,2Millionsidentifiéespourl’instant)III.EvolutiongénétiqueetpopulationetmodèledeHardy-Weinberg1)Etudedelastructuregénétiquedespopulations:intérêtdelaloideHardy-WeinbergLemodèledeHardy-Weinberg:unéquilibrethéoriquedelafréquencedesallèlesauseind’unepopulation.HardyetWeinbergontproposéunmodèlethéoriquequiprévoit,souscertainesconditions,lastabilitédesfréquencesrelativesdesallèlesdanslespopulationseucaryotesàreproductionsexuée.LaloideHardy-Weinbergs’énonceainsi:soitunepopulationcaractériséeparlaprésencededeuxallèlesA1etA2dumêmegèneA.Lafréquencedel’allèleA1estpetcelledel’allèleA2estqavecq=1-p.LaloideHardy-Weinbergstipulequepourunepopulationdegrandetaille (nombreuxindividus)etenabsencedepressionsévolutives,demutations,desélectionnaturelleetdemigrationsilescroisementssefontauhasardalorslesfréquencesdesgénotypesA1A1,A1A2etA2A2sontrespectivementp**2,2pq,q**2etrestentinchangéesaufildesgénérations.S’ilyavariationdelafréquencealléliqueaucoursdutemps,c’estqu’uneconditionn’estpasrespectéeaucoursdutemps→onpeutévaluerl’impactévolutifdeceparamètre:forceévolutiveenœuvre(voirlesconditionsdelaLoideHardyWeinberg).ConditionsdelaloideHardy-Weinberg:Pasdesélectionnaturelle:lapopulationn’estpassoumiseàlasélectionnaturellePasdemutation:aucunnouvelallèlen'apparaît dans la population par modification d’un allèle préexistant
Pas de migration : la population n’est pas extraite d’un échantillon d’une population initiale
Population de grand effectif : la population n’est soumise à la dérive génétique
Reproduction au hasard : les couples se forment au hasard
Important : Forces évolutives mises en évidence par des données ne répondant pas à la Loi de Hardy Weinberg.
2) Evolution et modification de la structure génétique des populations
Idées clés :
*Mutations → nouveaux allèles
Mutation avec fréquence 1% à chaque génération → augmentation de la fréquence de l’allèle muté jusqu’à atteindre une fréquence de 100 % dans la population.
Allèle avec avantage ou désavantage sélectif par rapport à un environnement donné → sélection naturelle.
Exemple : Drosophile avec allèle vg -
*Sélection naturelle → avantage sélectif de certains phénotypes en termes de survie / environnement et/ou de reproduction (sélection sexuelle) → augmentation de la fréquence des allèles responsables du phénotype avantageux au sein de la population.
Exemple : Cas des drosophiles à ailes développées avantagées / Drosophiles à ailes vestigiales pour se nourrir en haut du dispositif expérimental → augmentation de la fréquence de l’allèle vg+ et diminution de celle de l’allèle vg-.
Exemple : Environnement avec paludisme : Individus hétérozygotes HbS HbA avantagés en terme de survie / aux individus homozygotes HbS HbS et HbA HbA → augmentation de la fréquence de l’allèle HbS et diminution de celle de l’allèle HbA.
Exemple : Environnement sans paludisme : Individus hétérozygotes HbS HbA désavantagés en terme de survie / aux individus homozygotes HbA HbA → augmentation de la fréquence de l’allèle HbA et diminution de celle de l’allèle HbS.
Cas de la sélection sexuelle :
Exemple : Cas des mouton Soay avec l’allèle Ho+ dominant → Phénotypes [Cornes] + [Espérance de vie faible] vs l’allèle Horécessif → Phénotypes [Pas de cornes] + [Espérance de vie élevée] → succès reproducteur de l’espèce lié à un compromis entre taux de survie et accès aux femelles.
Exemple : Cas de la dérive génétique → variation aléatoire de la fréquence des allèles responsables du phénotype au sein d’une population de faible effectif → appauvrissement génétique de la population → risque de disparition de la population.
IV. Protection de l’environnement
idée clés :
Fragmentation des écosystèmes : Diminution de la biodiversité (diminution de la richesse spécifique) et diminution de l’effectif des populations → dérive génétique → diminution de la diversité génétique des populations → augmentation de la probabilité d’extinction d’espèces
idée clés :
Activités humaines 🡪 25 % des espèces menacées d’extinction.
Actions négatives des activités humaines sur la biodiversité :
Cas de la déforestation / agriculture
Cas de la pollution atmosphérique 🡪 - / lichens
Cas de l’urbanisation 🡪 destruction et fragmentation des espaces naturels
Cas de l’abandon du pâturage 🡪 fermeture des milieux
Cas des incendies répétés 🡪 érosion → perte du sol
Cas de la surexploitation des ressources naturelles : prélèvements > renouvellement naturel des populations (exemple de la pêche)
Cas du réchauffement climatique : lié à l’augmentation de l’émission par les activités humaines de gaz à effet de Serre comme de CO2, CH4
Cas de l’introduction d’espèces invasives :
🡪 Moins de ressources (espace, eau, nutrition) pour les espèces locales (Exemples : Tortue de Floride / Cistude locale ; Oxalis du Cap / Flore locale.)
🡪 Prédation des espèces locales (Exemple : Tortue de Floride / Grenouilles ; Pyrale du Buis / Buis)
Bilan : Nombreuses espèces menacées d'icià2050:entre15et37%desespècesterrestresdelaplanètemenacées🡪6èmeextinctionActionspositivesdesactivitéshumainessurlabiodiversité:restaurationdesécosystèmes:reforestation,maintiendesclairièresrestaurationdelacontinuitédesécosystèmes:pontàfaunesurl’autoroute,crapauducs...Développementdel'agriculture biologique
Luttes contre les espèces invasives
During your visit to our site, NumWorks needs to install "cookies" or use other technologies to collect data about you in order to:
Ensure the proper functioning of the site (essential cookies); and
Track your browsing to send you personalized communications if you have created a professional account on the site and can be contacted (audience measurement cookies).
With the exception of Cookies essential to the operation of the site, NumWorks leaves you the choice: you can accept Cookies for audience measurement by clicking on the "Accept and continue" button, or refuse these Cookies by clicking on the "Continue without accepting" button or by continuing your browsing. You can update your choice at any time by clicking on the link "Manage my cookies" at the bottom of the page. For more information, please consult our cookies policy.