--> Selon l'equilibre de Hardy- Weinberg, il y a une conservation des frequences d'une generation a l'autre. Bilan 1 : Il existe sur Terre un grand nombre d'espèces dont seule une faible proportion est effectivement connue. Les scientifiques ne peuvent pas étudier cette biodiversité de manière exhaustive. Ainsi, ils se limitent à l'étude d'une fraction de la population appelée un échantillon. Les individus échantillonnés au sein d'une espèce peuvent être identifiés directement ou via des séquences d'ADN qui leur sont spécifiques. Ces techniques d'échantillonnage vont donc permettre d'estimer : - La richesse spécifique, c'est-à-dire le nombre d'espèces qui composent l'écosystème étudié - L'abondance, c'est-à-dire le nombre d'individus (ou effectif) d'une population, d'une espèce ou d'un plus grand taxon (un taxon regroupe plusieurs espèces qui possèdent des caractères communs du tait de leur torte parente) - La fréquence d'un caractère au sein d'une population. Bian2: La méthode dite de « capture- marquage-recapture » (ou CMR) est l'une des techniques permettant d'estimer l'abondance d'une population mobile. Cette methode consiste à réaliser un premier échantillonnage, en capturant quelques individus de la population étudiée. Ces individus sont marqués (on peut par exemple baguer des oiseaux), avant de les relâcher dans leur milieu. Plus tard, lors d'un deuxième échantillonnage, certains individus marqués seront recapturés. En supposant que la population ne se modifie pas entre les deux échantillonnages, la proportion d'individus marqués dans la population totale reste la même. Cette méthode permet alors d'estimer l'abondance de la population totale, par proportionnalité, c'est-à-dire par le calcul d'une quatrième proportionnelle (ou produit en croix). tableau : effectif / individus marqués pop totale Echantillon (recapture) Bilan 3 : A partir d'un seul échantillon, on peut estimer la proportion d'individus au sein d'une population, portant un caractère donné. En effet, la fréquence d'un caractère, notée f, dans un échantillon n, peut être calculée à partir de cet échantillon de la population. f = nb indiv sombres / taille echantillon Là=a valeur de f permet ensuite d'estimer la proportion de ce caractere, notée P, dans la population avec une certaine incertitude. On précise cette incertitude avec un intervalle de confiance IC, selon la formule : IC = [f-1/sqrt(n);f+1/sqrt(n)] Pour un intervalle de confiance donné, plus la taille de l'échantillon est grande, plus l'estimation est precise. Bilan 4 : Au cours de l'évolution des organismes vivants, la composition génétique des populations d'une espèce change de génération en génération. On peut cependant utiliser des modèles mathématiques pour prévoir cette évolution, le plus connu étant le modèle de Hardy-Weinberg. Modèle de Hardy-Weinberg et conditions d'application : Le modèle mathématique de Hardy-Weinberg est une théorie des probabilités qui décrit le phénomène aléatoire de transmission des allèles dans une population. Il postule que, dans les populations d'organismes vivants à reproduction sexuée, la fréquence des allèles est stable d'une génération à l'autre. Cette stabilité théorique est connue sous le nom d' équilibre de Hardy-Weinberg. Les trois conditions du modèle sont : 1) Un effectif de taille infinie, c'est-à-dire de très grande taille 2) Une reproduction sexuée avec les cellules reproductrices qui s'associent au hasard pour le gène considéré. Dans ce cas, il n'y a pas de choix du partenaire sexuel par rapport au caractère porté par le gène. 3)Une absence de facteurs qui modifieraient les fréquences alléliques : mutations, migrations, sélection naturelle. Ecarts entre frequence observée et resultats du modele = existence de forces evolutives - Fréquence des allèles ou fréquence allélique : proportion d'un allèle dans une population. La somme des fréquences alleliques de tous les allèles d'un gène dans une population est égale à 1. - Fréquence du génotype ou fréquence génotypique : proportion d'um génotype, dépendant d'une combinaison de deux allèles, dans une population d'individus. Si un gene possede deux alleles A et a, les dittérents génotypes sont (A/lA), (Alla) et (alla). Les individus (A//A) possèdent 2 fois l'allèle A. Les individus (A/la) possèdent une fois l'allèle A et une tois I'allele a. Les individus (a/la) possèdent 2 fois l'allèle a. p = (2*AA + AB) / nb total alleles pop Si un gène possède deux allèles A et a, les ditérents génotypes sont (A/lA), (Alla) et (alla). ... Dans une grande population, la population est dite à l'équilibre de Hardy-Weimberg lorsque les fréquences alléliques sont stables au cours des générations. La proportion d'hétérozygotes est alors constante dans le temps. Bilan 5 : La pollution, les combustions et leurs impacts climatiques, la surexploitation d'espèces peuvent moditier voire détruire des ecosystemes. Les activités humaines ont donc des conséquences sur l'abondance de certaines espèces, qui peut diminuer de façon irréversible jusqu'à l'extinction de ces especes. Par exemple, les infrastructures humaines telles que les routes, les grillages, les bâtiments, etc.., peuvent tragmenter les milieux en plusieurs petits habitats. Cela entraîne la fragmentation des populations en plusieurs échantillons de plus faibles effectifs. Dans les schémas ci-dessous, on peut observer que la création de routes a modifié la surface disponible pour les populations. La fragmentation d'une population favorise la dérive génétique, c'est-à- dire la modification de la fréquence des différents allèles d'un gène, ce qui peut avoir comme conséquence l'appauvrissement de la diversite genetique au sein des populations. La connaissance des écosystèmes et de leur fonctionnement permet de mettre en place des mesures de préservation de la biodiversité : - création de reserves et de parcs naturels - placement des espèces dans la liste des espèces en danger, avec une protection au niveau international.