L'augmentation actuelle de la température terrestre moyenne est asseravée par plusieurs phenomènes amplificateurs: on parie de « rétrocaction positive ». Ces phénomènes amplificateurs sont entre autres : - le dégel partiel du permafrost provoquant une libération de méthane dans l'atmosphère, qui est un gaz à effet de serre - la décroissance de la surface couverte par les glaces et la diminution de l'albédo terrestre, ce qui favorise l'absorption d'énergie thermique par la surface terrestre - l'augmentation de la concentration en vapeur d'eau dans l'atmosphère, qui est un gaz à effet de serre... ---------------------------------- L'augmentation du forçage radiatif, mis en place depuis le début de l'ère industrielle, est associée à une énergie supplémentaire qui se traduit par une augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre. Une faible partie de cette énergie supplémentaire est stockée par l'air et les sols alors que les océans en accumulent 95%. Cela déclenche une dilatation thermique de l'eau, qui conduit à une élévation du niveau de la mer. À celle-ci s'ajoute la fonte des glaces continentales. Ainsi, il existe des phénomènes qui amortissent l'augmentation de la température moyenne globale, sur de courtes échelles de temps (correspondant à quelques décennies) : on parle de « rétroaction négative ». Ces phénomènes sont : - le réchauffement des océans, qui en absorbant à leur surface une fraction importante de l'apport additionnel d'énergie, jouent le rôle d'amortisseur - un accroissement de la végétalisation, qui constitue un puits de CO2 et a donc un effet de rétroaction négative. Cependant, sur de grandes échelles de temps (correspondant à plusieurs siècles), la chaleur océanique accumulée retournera dans l'atmosphère rendant le changement climatique irréversible.