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Created on November 14, 2021

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Bilan 1: 

Comme toutes les planètes du 
système solaire, la Terre s'est 
formée il y a environ 4,6 milliards
d'années, par accrétion 
météoritique : c'est-à-dire grâce 
aux impacts de météorites 
aboutissant à la formation de 
toutes les planètes. L'atmosphère 
primitive contenait principalement
de l'eau (H20). En effet la 
chaleur importante qui régnait 
alors sur Terre empêchait sa 
condensation. L'atmosphère 
primitive contenait également du 
dioxyde de carbone (CO2) et du 
diazote (N2). 

Le refroidissement de la surface
de la Terre primitive a conduit 
à la liquéfaction de la vapeur 
d'eau et à la formation de 
l'hydrosphère, c'est-à-dire 
l'ensemble des masses d'eau 
sous forme de vapeur mais 
également sous forme liquide 
(océans, fleuves, nappes 
phréatiques, etc.) et solide 
(glaciers, banquise, neiges 
éternelles, etc.). 
La composition actuelle de 
l'atmosphère terrestre est 
d'environ 78 % de diazote et 
21 % de dioxygène, avec des 
traces d'autres gaz, dont la 
vapeur d'eau, dioxyde de carbone,
le méthane (CH4) et le protoxyde
d'azote (N2O).

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Bilan 2: 

Une fois l'hydrosphère formée, 
la vie a pu se développer. Les 
premières traces de vie sont 
datées d'il y a au moins 3,5 
milliards d'années, dans les 
océans. Il s'agit de 
cyanobactéries, qui se 
développent dans des structures
géologiques appelées les 
stromatolithes, et qui par leur
métabolisme photosynthétique, 
ont produit du dioxygène. Ce 
dernier a oxydé, dans l'océan, 
des espèces chimiques telles 
que le fer présent à l'état 
réduit (ce qui a permis la 
formation des fers oxydés 
appelés « les fers rubanés ». 

Le dioxygène s'est ensuite 
accumulé à partir de 2,4 
milliards d'années, dans 
l'atmosphère. Sa concentration 
atmosphérique actuelle a été 
atteinte il y a 500 millions 
d'années environ. Le dioxygène 
a pu alors oxyder le fer présent
en surface (formation des 
paléosols rouges). 
Le taux actuel de dioxygène 
atmosphérique est essentiellement
lié: 
  - aux êtres vivants : certains 
  organismes vivants sont des de
  dioxygène dans l'atmosphère 
  (mais également dans 
  l'hydrosphère) en réalisant 
  la photosynthèse ; l'ensemble 
  des organismes vivants 
  représente par ailleurs des 
  puits de dioxygène, en 
  l'utilisant pour la respiration
  cellulaire
  - aux combustions qui 
  consomment du dioxygène et 
  représente donc un puits de ce
  gaz.

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Bilan 3: 

Dans la stratosphère 
(zone de l'atmosphère, située 
entre douze kilomètres 
d'altitude et cinquante 
kilomètres d'altitude, par 
rapport à la surface de la 
Terre), le dioxygène présent 
peut se dissocier, sous l'effet 
du rayonnement ultraviolet 
solaire. Cela initie une 
transformation chimique qui 
aboutit à la formation d'ozone. 

L'ozone stratosphérique 
constitue une couche permanente
de concentration maximale 
située à une altitude d'environ
30 km. La couche d'ozone absorbe
une partie du rayonnement 
ultraviolet solaire et protège
les êtres vivants de ses effets
mutagènes.

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Bilan 4:

L'élément carbone est présent 
dans plusieurs réservoirs 
superficiels de la Terre : 
l'atmosphère, la biosphère 
(c'est-à dire l'ensemble des 
êtres vivants) et les sols, 
l'hydrosphère (en particulier 
les océans), et la lithosphère 
(c'est-à-dire l'ensemble des 
roches). Les échanges de 
carbone entre ces réservoirs 
sont quantifiés par des flux 
mesurés en tonnes/an et se 
font essentiellement sous forme
de CO2. Ces échanges 
constituent le cycle 
biogéochimique du carbone 
sur Terre. A l'échelle de 
quelques décennies, les 
quantités de carbone dans 
les différents réservoirs 
sont constantes lorsque les 
flux sont équilibrés. 

En utilisant des combustibles 
fossiles (charbon, pétrole et 
gaz), les activités humaines 
augmentent les rejets de CO2 
vers l'atmosphère. Or ces 
combustibles fossiles se sont 
formés à partir du carbone des
êtres vivants, il y a plusieurs 
dizaines à plusieurs centaines
de millions d'années. L'Homme 
restitue ainsi très rapidement,
dans l'atmosphère, le CO2 que 
la nature avait lentement piégé.
Les combustibles ne peuvent 
donc pas se renouveler assez 
vite pour que les stocks se 
reconstituent : ces ressources
énergétiques sont dites non 
renouvelables.