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Created on January 23, 2022
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La communauté scientifique 
s’implique désormais dans la 
modélisation du climat du futur:
il s'agit de climatologues, 
d'océanographes, de glaciologues,
de spécialistes de l'atmosphère,
de la végétation et des sols, 
de mathématiciens.. 
Pour élaborer des modèles 
climatiques, ces scientifiques 
s'appuient sur les connaissances
du fonctionnement du système 
Terre. Ils mettent en équation 
différents mécanismes tels que 
ceux qui régissent la 
circulation du carbone entre
les océans, la biosphère et 
l'atmosphère. Des méthodes 
numériques de résolution sont 
utilisées. 

Pour évaluer la pertinence de
ces modèles, leurs résultats 
sont comparés aux observations
in situ, aux observations 
spatiales et aux connaissances
sur les paléoclimats. 

Ces modèles climatiques, 
nombreux et indépendants, 
réalisent des projections 
climatiques. Après avoir 
anticipé les évolutions des
dernières décennies, ils 
estiment les variations 
climatiques globales et 
locales à venir sur des 
décennies ou des siècles.

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Depuis plus de 30 ans, le GIEC
(Groupe d'experts Intergouver-
nemental sur l'Evolution du 
Climat) évalue l'état des 
connaissances sur l'évolution
du climat, ses causes, ses 
impacts. Le GIẾC fait appel à
des centaines d'experts. 
En combinant les observations,
les éléments théoriques et 
les modélisations numériques,
cette communauté scientifique
conclut aujourd'hui que 
l’augmentation de température
moyenne, depuis le début de 
l'ère industrielle, est liée 
à l'activité humaine 
productrice de gaz à effet de
serre. Il s'agit du CO2 
produit par la combustion 
d’hydrocarbures, la 
déforestation et la production
de ciment. Il s'agit 
également du CH4 produit par 
les fuites de gaz naturel, la 
fermentation dans les 
décharges et certaines 
activités agricoles.

Il existe différents scénarios
possibles d'émission de GES 
dans le futur, ce qui conduit
à différentes fourchettes de 
prédiction des températures. 
Les modèles climatiques 
s'accordent à prévoir, avec
une forte probabilité 
d'occurrence (c'est-à-dire
avec une forte probabilité 
que cela se produise) : 

- une augmentation de 1,5 à 5°C
de la température moyenne 
entre 2017 et la fin du 21eme 
siècle; 

- une élévation du niveau 
moyen des océans entre le 
début du XXI siècle et 2100 
pouvant atteindre le mètre; 

- des modifications des régimes
de pluie et des événements 
climatiques extrêmes ;

- une acidification des océans

- un impact majeur sur les 
écosystèmes terrestres et 
marins.