I. Des outils pour estimer la biodiversité (2h) A. Estimer la biodiversité spécifique (= des espèces) Bilan : La biodiversité se mesure par des techniques d’échantillonnage (observation directe des espèces dans leur milieu ou identification par comparaison avec des séquences d’ADN connues) afin d’estimer le nombre d’espèces (richesse spécifique) dans un milieu donné. On peut alors estimer l’abondance, c’est-à-dire le nombre d’individu, d’une population, d’une espèce ou d’un taxon. B. Estimer l’abondance d’une population à partir d’une capture (CMR) Bilan : La méthode de capture, marquage, recapture permet d’estimer l’effectif d’une population à partir d’un échantillon. Pour cela on doit supposer que la proportion d’individus marqués est identique dans l’échantillon de recapture et dans la population totale. N = abondance (effectif total de la population) M = nombre d’individus capturés et marqués C = nombre d’individus recapturés R = nombre d’individus recapturés marqués N = M*C/R II. L’évolution génétique d’une espèce au cours du temps Bilan : le modèle mathématique théorique de Hardy-Weinberg, se base sur la transmission aléatoire des allèles dans une population. On se basant sur un effectif de grande taille, dans lequel aucune sélection n’intervient dans la capacité des individus à se reproduire, le modèle mathématique prévoit que la structure génétique d’une population est stable d’une génération à l’autre, si on applique certaines conditions (absence de migration, de mutation et de sélection). C’est ce que l’on appelle l’équilibre de Hardy-Weinberg. Dès lors qu’on observe des écarts entre les fréquences observées d’une génération à une autre, cela signifie qu’on s’écarte du modèle de Hardy-Weinberg. Cet écart s’explique notamment par les effets des forces évolutives sur la population étudiée (mutation, sélection, dérive...). III. Les impacts des activités humaines sur la biodiversité Bilan : Les activités humaines (pollution, destruction des écosystèmes, perturbation climatiques...) ont des conséquences sur la biodiversité. La fragmentation d’une population peut conduire à une diminution de la diversité génétique des populations (en particulier dans le cas de population de faible effectif) et même à l’extinction des espèces. La connaissance et la bonne gestion des écosystèmes peut permettre à l’Homme de minimiser ses actions et ainsi de préserver la biodiversité.