Voici le texte reformulé pour qu'il soit adapté à l'affichage de ta calculatrice, avec une meilleure mise en forme pour le tableau de "l'importance relative en pourcentage" : ``` UE 2011 : DOSSIER 1 - ANALYSE ET CHOIX STRATÉGIQUES 1. En référence à l’analyse stratégique du BCG, construire la matrice des DAS de l’entreprise. Justifiez votre démarche. Il est nécessaire de présenter le calcul permettant l’évaluation financière des trois paramètres présentés en annexe 2. En effet, la présentation de la matrice BCG doit suivre la démarche suivante : - partir du taux de croissance de chaque DAS (donnés en annexe 1) ; - calculer la part de marché relative selon la méthode citée en annexe 2 ; - noter l’importance relative de chaque DAS dans le chiffre d’affaires total de l’entreprise. a) Taux de croissance de chaque DAS pour 2011 Les taux de croissance ont été donnés en annexe 1. Aussi, nous savons que le DAS A augmentera de 10 %, le DAS B de 8 % et le DAS C de 15 %. b) Part de marché relative DAS Automobile - Le leader est le concurrent 1. - La société est en position de suiveur. - Part de marché progresse de 15 % alors que le DAS a un taux moyen de croissance de 10 %. - Part de marché relative de l’entreprise : CA de l’entreprise/CA du leader Soit pour 2011 : - CA du DAS Automobile 2011 : 147 000 000 × 1,10 × 1,15 = 185 955 000 € - CA du leader : 525 000 000 × 1,10 = 577 500 000 € - Part de marché relative : 185 955 000 / 577 500 000 = 0,322 DAS Domestique - La part de marché progresse de 5 % alors que le DAS a un taux de croissance de 8 %. - La société est en position de suiveur, le leader est le concurrent 2. Soit pour 2011 : - CA du DAS Domestique : 73 500 000 × 1,08 × 1,05 = 83 349 000 € - CA du leader : 367 500 000 × 1,08 = 396 900 000 € - Part de marché relative : 83 349 000 / 396 900 000 = 0.21 DAS Aéronautique - La société est en position de leader, le concurrent le plus proche est l’entreprise 2. - Part de marché progresse de 10 % alors que le DAS a un taux de croissance moyen de 15 %. Soit pour 2011 : - CA du DAS Aéronautique : 70 000 000 × 1,15 × 1,10 = 88 550 000 € - CA du « suiveur » : 43 750 000 × 1,15 = 50 312 500 € - Part de marché relative : 88 550 000 / 50 312 500 = 1.76 c) Importance relative L’importance relative d’un DAS se détermine en mettant en rapport le chiffre d’affaires 2011 de chaque DAS sur le chiffre d’affaires total de l’entreprise. Chiffre d’affaires global 2011 : 185 955 000 + 83 349 000 + 88 550 000 = 357 854 000 € Importance relative en pourcentage : AUTOMOBILE : - Total : 185 955 000 € - Part de marché relative : 0.32 - Poids DAS : 51.96 % DOMESTIQUE : - Total : 83 349 000 € - Part de marché relative : 0.21 - Poids DAS : 23.29 % AÉRONAUTIQUE : - Total : 88 550 000 € - Part de marché relative : 1.76 - Poids DAS : 24.74 % Taux de croissance du marché : - Automobile : 10 % - Domestique : 8 % - Aéronautique : 15 % Taux EBE (Excédent Brut d’Exploitation) : - Automobile : 5 % - Domestique : 8 % - Aéronautique : 12 % - Total : 7,43 % Montant EBE : - Automobile : 9 298 K€ - Domestique : 6 668 K€ - Aéronautique : 10 626 K€ - Total : 26 592 K€ d) Matrice BCG Dans la représentation graphique des DAS, chaque cercle (en diamètre) représente le poids du DAS dans le CA total. DAS AERO : - Milieu carré en haut à gauche (Gauche : 15%, bas, 1.76%) DAS AUTO : - Tout en haut au milieu de la case en bas à droite DAS DOM : - Milieu de la case en bas à droite légèrement excentré Voici le texte reformulé pour qu'il soit adapté à l'affichage de ta calculatrice : ``` Analyser chacun des DAS de l’entreprise. Conclure sur les forces et les faiblesses de l’entreprise. La logique de cette analyse est de croiser pour chaque domaine d’activité stratégique la position concurrentielle et le taux de croissance du marché. Cette segmentation conduit à analyser le portefeuille de DAS en termes de vedettes, vaches à lait, dilemmes et poids morts. La consolidation stratégique conduit à équilibrer les différents métiers de l’entreprise en fonction de leur maturité. Cette entreprise intervient sur trois marchés dont les taux de croissance sont bons voire élevés. Cela laisse supposer des potentialités de croissance. Cependant le portefeuille des DAS est déséquilibré : - DAS Automobile : représente la moitié du CA de l’entreprise avec une croissance de marché soutenue (10 %). Sur ce DAS, la position concurrentielle de l’entreprise est limitée : les intervenants sont nombreux (7) et l’entreprise est 4ème sur le marché avec le taux d’EBE le plus bas de l’entreprise. Il semble que l’on soit face à une « vache à lait » en perte de vitesse. - DAS Domestique : s’apparente à un poids mort : faible position concurrentielle et croissance du marché moyenne. L’entreprise est l’avant dernière sur ce marché, très loin derrière le leader. La profitabilité de ce métier reste cependant bonne. - DAS Aéronautique : de poids identique à celui du marché domestique (25 %) présente une position concurrentielle forte sur un marché dont la croissance est élevée (15 %) et dont la profitabilité est excellente (12 %). Ce seul secteur dégage 45 % de l’EBE de l’entreprise. Ce DAS peut être qualifié de « vedette » ou « produit star ». Cependant, il est important de noter que le taux de croissance de la part de marché de l’entreprise (10 %) est inférieur à celui du marché dans son ensemble (15 %). Cela traduit un effritement (tout relatif) de la position de l’entreprise CAU sur ce secteur. En conclusion - Sur deux DAS sur trois l’entreprise a effectivement un problème de taille critique pour envisager sereinement son développement. - Sur le marché aéronautique, l’entreprise voit sa position s’affaiblir. Dans une perspective de rénovation de ses outillages, ces éléments créent de réelles faiblesses. 3. Rappelez la définition et l’intérêt de la planification stratégique. La planification est une procédure de gestion économique fixant les objectifs à atteindre à un horizon donné et prévoyant les moyens humains, matériels et financiers nécessaires ce qui, au niveau d’une entreprise, peut se traduire généralement par la définition de la manière dont celle-ci organise ses activités sur une période donnée. La planification stratégique peut se définir comme un processus, constitué d’étapes successives, aboutissant à l’élaboration d’un plan dont l’exécution, étalée dans le temps, traduit la réalisation progressive d’objectifs permettant de réaliser le projet stratégique de l’entreprise à des horizons de plus en plus courts. L’intérêt de la planification stratégique est qu’elle permet de boucler, par une succession d’étapes, un processus d’actions destinées à développer un ou plusieurs axes stratégiques de l’entreprise. La planification passe alors par 4 étapes : - La prise de décision stratégique définissant les objectifs futurs à atteindre. - La définition des modalités d’action et leur programmation dans le temps afin de réaliser ces objectifs. - L’évaluation et la budgétisation des moyens nécessaires à la réalisation des actions programmées. - L’analyse future des résultats des actions menées par rapport aux objectifs fixés initialement. 4. Que pensez-vous du plan stratégique retenu compte tenu de l’analyse réalisée ? 1 – Le plan stratégique proposé n’est pas construit dans la perspective de l’analyse du BCG : - Les domaines d’activité stratégique ne sont pas évoqués. - Les objectifs stratégiques n’intègrent pas les spécificités des différents marchés (auto, aéro ou domestique). - Ces orientations ne sont pas positionnées dans l’espace : par exemple le développement du marché automobile ne doit pas être le même en Europe et dans les pays émergents. 2 – Le plan proposé est orienté sur l’obtention des moyens (trouver un moyen de financement adapté) et non sur des positions commerciales de parts de marché (but à atteindre avec un horizon fixé). 3 – Il évoque dans les axes d’intervention tous les moyens de financement envisagés : - Valorisation d’une alliance locale (1.2), étude de marché pour délocalisation possible (1.3), sans faire de choix entre les propositions alternatives : sur ce plan ceci est plutôt une feuille de route qu’un choix stratégique mûri. 4 – Les orientations stratégiques ne présentent pas de réelle cohérence compte tenu de la réalité économique et financière dans laquelle se situe l’entreprise. À ce titre, il semble manifeste que la relation entre les orientations stratégiques et les choix budgétaires ne soit pas faite. Aussi, ce plan risque d’entraîner un cloisonnement entre, d’une part, le contrôle de gestion et, d’autre part, la planification stratégique respectivement préoccupés par des visions à court et long terme. Ceci risque d’entraîner des dysfonctionnements majeurs qui seraient : - Une distorsion entre les objectifs à long terme et le choix des actions au niveau opérationnel (absence de relation dans le plan). - Une distance trop importante entre les orientations et les objectifs à atteindre du point de vue de la structure de l’entreprise (qui fait quoi?). - Une évaluation tournée sur des aspects peu quantifiables en l’état (absence totale d’indicateurs d’atteinte des objectifs potentiels dans le plan). 5 – Enfin, les deux enjeux signifiés dans le plan ne semblent pas directement liés à la stratégie de développement technologique et financier de l’entreprise. En effet, si le premier enjeu s’inscrit parfaitement dans la politique des dirigeants, le second semble davantage être une conséquence du premier, non un enjeu en soi. ```