ORDONNANCEMENT PROJET SI Proposer un graphe Le graphe d’ordonnancement montre les tâches du projet, leurs liens et leurs durées. D’après l’annexe 3, la durée totale du projet est de 106 j. Il est construit avec la métho MPM (Méthode des Potentiels). Chaque tâche est représentée par un sommet avec ses dates au plus tôt et au plus tard. Les flèches indiquent les liens entre les tâches selon les contraintes d’antériorité. Quel est le chemin critique ? Le chemin critique est la suite des tâches qui ne peuvent pas être retardées sans impacter la date de fin du projet. Il est : A → C → E → F → G → H → I → J → K. Ce chemin est de 106 jours, ce qui correspond à la durée minimale du projet. Les tâches en dehors du chemin critique ont une marge qui permet un éventuel retard sans affecter la fin du projet. Que se passe-t-il si l’audit du matériel est retardé ? L’audit du matériel a une marge de 29 jours, car sa durée est de 10 jours mais il peut aller jusqu’à 39 jours sans modifier la fin du projet. Par contre, un retard sur les tests de 4 jours, qui passent de 6 à 10 jours, retarde le projet car ils sont dans le chemin critique. Le retard des tests impacte directement la date finale. Comment éviter un retard malgré le décalage de l’audit ? Plusieurs solutions existent : Réduire la durée des tâches critiques, notamment la recette et la formation des utilisateurs, pour rattraper le retard accumulé. Augmenter le nombre de personnes travaillant sur la formation peut permettre de réduire sa durée et éviter un dépassement du délai total. Réorganiser certaines tâches en parallèle lorsque possible pour optimiser le planning. Un suivi rigoureux du projet et une anticipation des marges disponibles permettent de mieux gérer les imprévus. CAHIER DES CHARGES Quel est son rôle ? Le cahier des charges est un document clé en gestion de projet. Il définit les besoins, les objectifs et les contraintes à respecter par l’équipe projet. Il garantit une bonne com- munication entre MOA et MOE. Pourquoi est-il important ? L’expression des besoins doit être claire pour éviter erreurs et dépassements de coûts. Un cahier des charges précis permet de mieux structurer le projet et d'éviter des litiges. Quels sont les types de CDC ? Le CDC fonctionnel est rédigé en premier. Il définit les fonc- tions attendues après une ana- lyse des besoins. Il sert de base pour la partie technique. Le CDC technique traduit ces besoins en spécifications tech- niques nécessaires à la réalisa- tion de la solution finale. Quelle est la structure du CDC fonctionnel ? Selon la norme AFNOR X50-151, il contient 3 parties : Présentation générale Elle explique le contexte, les enjeux et les objectifs du projet. Expression fonctionnelle Elle liste les attentes métiers et les fonctionnalités requises. Cadre de réponse Il fixe les critères techniques, de validation et les contraintes. Quels sont les éléments de l’annexe 4 qui montrent son importance ? L’annexe 4 insiste sur l’impor- tance de bien définir les besoins dès le départ. Un cahier des charges mal rédigé entraîne des retards, des coûts imprévus et des écarts entre la demande et la solution livrée. NSTANCES DE PILOTAGE Quelles sont les instances concernées par le cahier des charges ? Le cahier des charges est suivi par plusieurs instances qui assurent la gestion et le pilotage du projet. Quel est le rôle du COPIL ? Le Comité de Pilotage (COPIL) est une instance de décision et d’arbitrage qui représente la maîtrise d’ouvrage (MOA). Il définit les orientations, les enjeux, le périmètre du projet et le budget alloué. Qu’est-ce que l’instance MOA des utilisateurs référents ? En plus du COPIL, une instance de maîtrise d’ouvrage regroupe les utilisateurs référents des différentes directions métier. Elle est chargée de l’expression des besoins fonctionnels, de la réalisation des tests et de la formation des utilisateurs finaux avant la mise en service. DÉFINITION DE LA RECETTE Qu’est-ce que la recette ? La recette est une étape clé du cycle de vie du projet SI. Elle se déroule après le dev- eloppement et valide la conformité de l’application. Qui réalise la recette ? Elle est menée par la MOA, avec les utilisateurs référents. Ils testent l’application pour vérifier qu’elle répond aux exigences du cahier des charges. Quel livrable est produit ? Les tests sont consignés dans un document appelé cahier de recettes, signé par la MOA et la MOE. Qui décide du déploiement ? Si l’application est validée, le COPIL prend la décision de la mettre en production. COURBE EN S EN GESTION Quel est son intérêt ? La courbe en S est un outil de suivi qui permet d’évaluer l’état d’avancement d’un projet en termes de coûts et délais. Elle donne une vision claire de la situation économique et du respect du planning. Pourquoi une forme en S ? Un projet suit souvent une progression lente au début, une phase d’accélération au milieu, puis un ralentissement en fin de projet. Cette évolution se traduit graphiquement par une courbe en S. Comment est-elle construite ? Elle est préparée dès la phase de planification en traçant une courbe prévisionnelle. Ensuite, on reporte l’avancement réel au fur et à mesure. Quels sont les indicateurs clés ? La courbe en S repose sur trois éléments principaux : Valeur Planifiée (VP) Aussi appelée CBTP (Coût Budgété du Travail Prévu), elle représente la charge de travail estimée dans le planning. Coût Réel (CR) Aussi appelé CRTE (Coût Réel du Travail Effectué), il représente les dépenses réellement engagées. Valeur Acquise (VA) Aussi appelée CBTE (Coût Budgété du Travail Effectué), elle correspond à la valorisation des tâches réellement terminées. Que permet-elle d’analyser ? Les écarts entre ces courbes permettent de détecter des dérives du projet : Si CR > VA, dépassement de budget. Si VA < VP, retard dans l’exécution des tâches. Grâce à ces analyses, les décisions peuvent être prises pour ajuster le projet et éviter les dérives. # Type your text here