Question 1 Tout d’abord, on sait que le pavillon de l’oreille externe capte les vibrations de l’air, qui sont ensuite canalisées dans le conduit auditif et viennent enfin faire vibrer le tympan. La vibration du tympan est transmise et amplifiée par la chaîne des trois osselets de l’oreille moyenne qui font vibrer une membrane sur la cochlée, organe principal de l’oreille interne. Au sein de la cochlée, les différentes cellules ciliées sont activées selon la fréquence de ces vibrations grâce à leurs cils vibratiles et traduisent ces vibrations en message nerveux qui est transmis au cerveau par les nerfs auditifs. On remarque, avec le document 1, que nous comportons un nombre de cellules ciliées très limité dans la cochlée : seulement 1 rangée de CCI et 3 rangées de CCE. De plus, les cils vibratiles de ces cellules sont fragiles. En effet, on observe dans le document 1 que suite à une exposition de 20 minutes à un son pur de 8kHz à 120dB, les cils vibratiles des cellules ciliées internes sont absents ainsi que certains des cellules ciliées externes. On peut donc en déduire qu’une exposition sonore trop intense ou trop longue peut provoquer la destruction des cils vibratiles voire même des cellules ciliées elles-mêmes, et ainsi entraîner par la suite des troubles auditifs, pouvant aller jusqu’à à la surdité dans certains cas. Ainsi, il est donc nécessaire de baisser les niveau sonore dans les salles de spectacle. Question 2 Tout d’abord, on voit à l’aide du document 2, que l’usage de bouchons en mousse ou en silicone permet de diminuer fortement le niveau sonore, notamment lors d’exposition à des sons très aigües, et donc de réduire les risques d’un traumatisme sonore au niveau de l’oreille interne. Puis, les risques d’un traumatisme sonore au niveau de l’oreille interne pourraient être diminués en respectant les durées admissibles d’exposition quotidienne au bruit, présentées dans le document 3. Il faudrait également favoriser une exposition aux bruits à un niveau sonore inférieur à 80 dB, car on sait d’après le document 3 qu’au-dessous de ce niveau sonore, il n’y a pas de risque de dégradation brutale de l’audition.