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Created on May 05, 2024

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I. Les modèles numériques du 
climat

Dans l'étude du climat, la 
démarche expérimentale classique
ne suffit pas. 
Les scientifiques font appel à 
des modèles globaux du climat.

Un modèle est une représentation
simplifiée de la réalité.
Un modèle climatique vise ainsi
à représenter le climat et son
évolution.

Comme le climat est complexe, 
les modèles climatiques
peuvent prendre en compte un
nombre fixé de variables et
donc se rapprocher plus ou 
moins de la réalité.
Mais la prise en compte 
d’un grand nombre de phénomènes
rallonge le temps de calcul.
Les modèles climatiques sont
ensuite testés sur les climats
connus des dernières décennies
pour voir s’ils sont efficaces 
en termes de prévisions.
Ils sont améliorés, puis
utilisés pour estimer les
variations futures.

L’établissement d’un modèle
climatique comporte plusieurs
étapes :
- Les scientifiques réalisent
d’abord des observations 
(directes et indirectes) et 
appliquent ensuite les lois 
fondamentales de physique, 
chimie, biologie et 
mathématiques connues.

- Ils étudient des portion
s de la planète Terre découpée 
en grille à volume défini pour
plus de simplicité.

- De nombreux supercalculateurs
permettent d’établir un modèle
qui est ensuite testé sur les
climats connus des dernières
décennies pour voir s’il est
efficace en terme de prévision.

- Il est amélioré, puis
utilisé pour estimer les
variations futures.

Les modèles peuvent êtr
e utilisés à différent
es échelles de temps
(court, moyen ou long terme) 
et d’espace (région, pays,
monde, etc.).

Il existe beaucoup de modèle
s climatiques indépendants,
chacun prenant en compte des 
données multiples et variées,
comme le modèle
atmosphérique ARPEGE-Climat.
C’est un modèle numérique qui
a été développé par le Centre
national de recherches 
météorologiques et le Centre
européen pour les prévisions
météorologiques à moyen terme.

La surface de la Terre et 
l'atmosphère des modèles 
climatiques sont numériquement 
découpées en mailles. 
De nombreuses variables 
météorologiques sont calculées
à l'intérieur de chaque maille.

La taille d'une maille définit
la résolution spatiale du 
modèle.
La durée de temps qui 
s'écoule entre deux
prédictions, appelée pas de 
temps, définit la résolution
temporelle.

Les résolutions spatiale et 
temporelle sont limitées par 
la puissance de calcul 
disponible. Cette puissance 
ne cesse de s'accroître avec
le développement de 
supercalculateurs de plus en
plus performants.


II. Validité et variabilité 
des modèles

Pour tester la validité d'un 
modèle, les chercheurs 
confrontent ses variables 
de sortie à des observations
météorologiques actuelles, 
comme par exemple des 
données satellitaires.

Des simulations de climats
passés sont également 
comparées à des archives 
paléoclimatiques.

À l'intérieur des mailles, 
les phénomènes physiques 
complexes comme la formation
des nuages sont représentés 
de manière statistique. 
Ces approximations 
incontournables expliquent
en grande partie les 
différences entre les 
nombreux modèles climatiques.
Cette variabilité qu'attaquent 
les climatosceptiques est en
réalité au cœur de la 
construction du savoir 
scientifique.
Les incertitudes sont connues,
communiquées et discutées 
entre les scientifiques.


III. Responsabilité humaine
et conséquences du 
réchauffement climatique


En s'appuyant sur des 
observations, une bonne 
compréhension des mécanismes
en jeu et les résultats des
modélisations, les 
climatologues concluent à la 
responsabilité humaine dans
le réchauffement climatique.

Depuis 150 ans, début de la 
période industrielle, les gaz
à effet de serre, 
majoritairement le dioxyde
de carbone (CO2), le méthane
(CH4) et le protoxyde d'azote
(N2O), sont rejetés en masse
par les activités humaines.

Les différents scénarii 
publiés dans les rapports du
GIEC prévoient une 
augmentation de 1,5 °C à 5 °C
de la température moyenne du 
globe d'ici la fin du XXIe
siècle. Cette fourchette 
dépend de l'évolution des 
émissions de gaz à effet de 
serre humains.

D'après les prédictions, 
ce réchauffement climatique
aura des conséquences 
importantes sur les 
écosystèmes terrestres et 
marins : le niveau et 
l'acidité des océans vont 
augmenter, les régimes des
pluies et des événements 
météorologiques extrêmes 
vont se modifier.

Le réchauffement climatique 
ayant des enjeux sociétaux 
et économiques importants,
le débat qu'il suscite 
dépasse largement la sphère
scientifique. L'éducation
scientifique des populations
apparaît comme un enjeu 
majeur pour déceler le vrai
du faux et encourager des 
comportements responsables.



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