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#Fiches Systèmes Hydriques - Reproduction à l'identique
Pathologies de l’eau d’origine externe :
Corrosion de l’acier
→ L’eau pénètre le béton, atteint les armatures et provoque de la rouille.

Lixiviation
→ L’eau dissout les sels et matériaux solubles, fragilisant les bétons ou enduits.

Dégradation par le gel/dégel
→ L’eau gèle dans les matériaux, gonfle, et crée des fissures ou éclats.

Remontées capillaires
→ L’eau du sol remonte dans les murs par les matériaux poreux (brique, pierre...).

Infiltrations en toiture ou façade
→ Eau qui pénètre par des défauts d’étanchéité (relevés, joints, fissures...).

Poussée de la nappe phréatique
→ L’eau souterraine exerce une pression sur les fondations, pouvant provoquer des fissures ou venues d’eau.

Fuites de canalisations extérieures
→ Vieillissement ou mauvaise pose des canalisations enterrées.
Pathologies de l’eau d’origine interne :
Condensation de la vapeur d’eau
→ Formation d’eau sur parois froides → moisissures, champignons, taches.

Migration de la vapeur dans les matériaux
→ La vapeur traverse murs/plafonds et dégrade les isolants, plâtres, peintures.

Point de rosée interne
→ Zone dans l’épaisseur d’un mur où la vapeur se condense → humidité invisible mais dangereuse.

Corrosion interne des canalisations
→ Eau stagnante, mauvaise qualité ou erreurs de conception → oxydation, fuites.

Fuites aux raccords ou joints sanitaires
→ Petite fuite dans cloisons ou planchers → humidité lente et continue.

Moisissures et champignons dans les bois
→ En présence d’humidité prolongée, développement de mérule, pourriture...

Humidité liée à l’usage (douches, cuisson, linge)
→ Sans bonne ventilation, l’humidité s’accumule et dégrade les parois.

4.6. Récupération de calories sur eaux grises (domestique hors WC) (p- 190-195)

e Les systémes passifs ou actifs récupérent la chaleur des eaux grises pour préchauffer l'eau froide,
réduisant Vénergie nécessaire pour l’ECS.

5. Consommation et les systémes d’économie d’eau
5.1. La consommation d’eau au niveau du batiment (p. 200-206)
e Laconsommation d'eau varie selon le niveau de revenu, l'age, le mode de vie, et la géographie.
5.2. Prix de Veau (p. 209)
e Lecotit moyen de l'eau en France est de 4,34 €/m* (toutes taxes comprises)
5.5, Systemes mésaniques d’économie d’eau (réducteur de pression, mousseur) (p. 218-224)
Les dispositifs mécaniques réduisent la consommation d'eau tout en préservant le confort.
5.6. Alternatives : WC (toilettes séches, récupération EP, etc.) (p. 225-229)

 Lestoilettes séches et la récupération des eaux pluviales sont des alternatives efficaces aux wc
traditionnels.

6. Production d’ECS et légionelle
6.1. Les systémes indépendants de production d’Eau Chaude Sanitaire (ECS) (p. 231-247)

L’Agence de l'Environnement et de la Maitrise de Energie (ADEME) considére l'eau chaude comme un poste
important de consommation. En moyenne, c'est plus de 12 % du budget annuel en électricité qui est consacré &

chautfer Veau. Il faut en moyenne 30 8 80 litres d’eau par personne par jour.

6.1.1. Electrique (p. 232-234)
* Chauffe-eau a Accumulation (ou Ballon d'Eau Chaude)

« Fonetionnement : Un réservoir isolé stocke l'eau, Une résistance électrique chautfe eau 8 55-60
®¢ at maintient la température

«  Caractéristiques : Capacité de 50-300 L, consommation de 1 200-2 000 kWh/an, coat d'achat de
300-1 000 €, installation de 100-300 €.

«  Avantages : Disponibilité immédiate, adapté aux foyers.

+ Inconvénients : Pertes thermiques (10-20 96/jour), cout énergétique élevé.

* Chauffe-eau a Accumulation & Double Résistance :

Fonetionnement : Deux résistances chauffent eau simultanément ou séparément, avec priorité aux heures creuses.
© Avantages : Rapidité, flexibilité,
=  inconvénients : Coot initial plus élevé, efficacité limitée (COP ~ 1)
«Gout : Achat de 500-1 500 €, consommation de 200-400 €/an

* Chauffe-eau Instantané (ou Chauffe-eau Sans Réservoir)

«=  Fonctionnement ; Chautffage a la demande sans stockage, débit de 5-10 L/min.
« Caractéristiques Efficacité de 90-95 %, compact.

* Avantages : Eau chaude continue, faible encombrement

Inconvénients : Debit imité, incompatible avec plusieurs usages simultanés.

Coat : Achat de 200-800 €, consommation de 100-300 €/an.
7. Traitement de Veau a l’échelle du batiment

7.1. Adoucisseur, filmogéne, chloration, osmose inverse, filtres a charbon actif (p. 252-272)

7.1.1. Adoucisseur d’Eau (p. 252-256)

Un adoucisseur d’eau réduit la dureté de l'eau en éliminant les ions calcium (Ca”*) et magnésium (Mg”*),
responsables de la formation de tartre. Il existe plusieurs types d’adoucisseurs d’eau :

Adoucisseur a Résine :

Fonctionnement : L’eau dure passe a travers un réservoir contenant une résine échangeuse d’ions chargée
en ions sodium (Na*). Les ions calcium et magnésium sont échangés contre les ions sodium, adoucissant
ainsi Veau. La résine est régénérée avec une solution de saumure.

Avantages : Réduction efficace du tartre, amélioration de l'efficacité des appareils électroménagers.
Inconvénients : Consommation de sel pour la régénération, coat initial et entretien régulier.

Adoucisseur sans Sel :

Fonctionnement : Utilise des procédés physiques ou chimiques pour transformer les ions calcium et
magnésium en cristaux microscopiques qui ne se déposent pas sur les surfaces.
Avantages : Pas de consommation de sel, entretien minimal.

Inconvénients : Ne réduit pas la dureté de l'eau, seulement l'entartrage, efficacité variable selon la qualité
de Veau.

Adoucisseur au CO, :

Fonctionnement : Le dioxyde de carbone est injecté dans l’eau pour acidifier 'eau, empéchant la formation
de dépéts de calcaire.

Avantages : Pas d’ajout de sodium dans l'eau, efficace pour prévenir l’entartrage.
Inconvénients : Coit initial élevé, nécessite une source de CO,.

.. Traitement filmogéne (p. 257-259)

Principe : Protége les réseaux contre l’entartrage et la corrosion, adapté aux vieux réseaux multi-
matériaux.

Fonctionnement : Injection de réactifs (silicates, polyphosphates, polyméres) via une pompe doseuse,
formant un film protecteur sur les parois internes des canalisations.

e Caractéristiques : Réactifs agréés pour l’eau potable, option d’ajouter un additif désinfectant.

7.1.3. Chloration de l’eau (p. 260-263)

La chloration est un procédé de désinfection de l'eau utilisant du chlore ou ses dérivés pour éliminer les
microorganismes pathogénes. Différents types de chloration :

Chloration Continue :

Fonctionnement : injection continue de chlore dans le réseau d’eau chaude sanitaire a Vaide d’une pompe
doseuse.

Avantages : Protection continue contre les micro-organismes, réduction des risques liés a la légionelle.
inconvénients : Nécessite une surveillance et un entretien réguliers, coat initial élevé,

Chloration par Chlore Gazeux :

Fonctionnement : Le chlore gazeux est dissous dans l'eau a l'aide d’un chlorométre.

Avantages : Produit pur, grande autonomie, facile a doser et a injecter.

Inconvénients ; Manipulation nécessitant des précautions de sécurité strictes, cout élevé des équipements
spécialisés.

6.1.2. Gaz (p. 235-236)

° Chauffe-Eaux au Gaz:

* Fonctionnement : Chauffage par combustion.
« Types: Aaccumulation (ballon) ou instantanés.
« Avantages : Rapidi

coiit du gaz moins cher, émissions CO, inférieures a Vélectricité charbon/pétrole.
e Inconvénients : Coat initial élevé, risques de sécurité.
« Coiit: Achat de 400-1 500 €, consommation de 150-400 €/an.

6.1.3. Thermodynamique (p. 237-239)

Les chauffe-eaux thermodynamiques utilisent une pompe a chaleur pour extraire les calories de l'air ambiant et
les utiliser pour chauffer l'eau.

Fonctionnement : Cycle de ventilation, évaporation, compression, condensation, détente.
« Caractéristiques : COP de 2,5-3, capacité de 150-300 L.
Avantages : Efficacité, réduction des émissions de CO,.
« Inconvénients : Température optimale, bruit, coiit initial élevé.

* Coit: Achat de 2 000-5 000 €, installation de 300-800 €.

6.1.4. Solaire (p. 241-247)

Un chauffe-eau solaire peut couvrir 50 4 70 % des besoins en ECS d’un foyer (4 personnes).

+ Fonctionnement : Capteurs solaires thermiques absorbent l’énergie solaire, fluide caloporteur circule dans
le circuit primaire, chaleur transférée & eau sanitaire via un échangeur thermique.

Caractéristiques : Capteurs plans vitrés ou tubes sous vide, ballon de 200-500 L, durée de vie de 20-30 ans.

Avantages : Résistant au gel, insensible au calcaire, surchauffe réduite, économies sur la facture d’eau
chaude.

Inconvénients : Installation complexe, coit élevé, rendement moindre, entretien requis.
* Cofit: 3 000-6 000 € pour 4 m? (inclus pose).

6.2. La légionelle (p. 247-249)

La légionelle (Legionella pneumophila) est une bactérie pathogéne présente dans les milieux naturels (eaux
douces, lacs, riviéres) et pouvant se développer dans les réseaux d'eau chaude sanitaire (ECS) des batiments.
Elle cause la légionellose, une infection pulmonaire grave (pneumonie), avec en France, 1 500-2 000 cas/an, 10
% mortels.

Mesures de Prévention :

* Conception et Maintenance : Réseaux sans zones mortes, circulation continue, maintenance réguliére.
* Contréle des Températures : Maintenir l'eau chaude a 55-60 °C dans les réseaux, 50 °C minimum aux
points d’usage.

¢ Surveillance et Diagnostic : Autodiagnostics réguliers pour identifier les points a risque.

Traitements Correctifs :

* Choc Thermique : Elever la température 4 70 °C pendant 30 minutes.
* Désinfection Chimique : Injection de chlore ou peroxyde d’hydrogéne.
*  Désinfection UV: Installation de lampes UV aux points critiques.

Réglementation sur la Légionelle :

© Cadre Général: Arrété du ter février 2010.
* Obligations : Surveillance, diagnostics, mesures correctives.
* Recommandation : Consulter les documents officiels pour les contextes réglementaires spécifiques.

Electro chloration :

* Fonctionnement : Production in situ d’une solution diluée d’hypochlorite de sodium par électrolyse.

* Avantages : Production sur place, méthode écologique et économique.

* Inconvénients : Nécessite des équipements spécifiques pour lélectrolyse, efficacité dépendante de la
qualité de l'eau initiale.

7.1.4, Osmose inverse (RO) (p. 264-267)

Losmose inverse est une technique de purification de l'eau utilisant une membrane semi-perméable pour
séparer V'eau des impuretés

+ Principe de fonctionnement : L’eau passe a trayers une membrane semi-perméable aux pores extremement

fins, retenant les contaminants. Le processus comprend généralement plusieurs étapes de filtration.
* Efficacité : Sépare l'eau en deux flux : le perméat (eau purifiée) et le concentrat (eau rejetée avec des
impuretés concentrées)

+ Options pour limiter la perte d’eau : Pompe de perméat, double sortie pour usages secondaires.

7.1.5. Filtre 4 charbon actif (p. 268-272)

Les filtres 4 charbon actif utilisent du charbon activé pour adsorber les contaminants, souvent utilisés comme
pré-traitement dans les systémes ECS.

Principe et Fonctionnement : Le charbon actif présente une surface poreuse qui retient les impuretés par
adsorption physique et chimique.
* Types de filtres : Granulé, bloc, poudre.

* Performances et Efficacité : Elimination du chlore, des composés organiques volatils, des odeurs/goats,
mais inefficace contre les bactéries et les nitrates.

Eau bleue
Définition : Eau présente dans les rivières, lacs, barrages et nappes souterraines.
Usage : C’est l’eau prélevée pour les usages agricoles, domestiques ou industriels.
Exemples : Eau des rivières pour irrigation, eau des nappes pour l’eau potable.

🌱 2. Eau verte
Définition : Eau issue des précipitations, stockée dans le sol et utilisée par les plantes (évapotranspiration).
Usage : Utilisée indirectement dans l’agriculture (culture en plein champ, forêts).
Exemple : Pluie absorbée par la terre et consommée par une culture de blé.

⚫ 3. Eau grise
Définition : Eaux usées domestiques peu chargées, hors WC.
Origine : Douches, lavabos, éviers, machines à laver.
Traitement : Peut être récupérée, filtrée et réutilisée (WC, arrosage).
Attention : Ne doit pas contenir de matières fécales.

4. Eau noire (ou eau vannée)
Définition : Eaux usées chargées de matières organiques.
Origine : Toilettes (WC), urinoirs.
Traitement : Doit être traitée en station d’épuration ou par systèmes individuels (fosse septique).

 5. Eau de pluie (ou eau pluviale)
Définition : Eau provenant directement des précipitations.
Usage : Peut être récupérée et utilisée pour des usages non potables : arrosage, lavage, WC.
Traitement : Simple (filtration) ou plus poussé selon l’usage souhaité.

6. Eaux impropres à la consommation humaine (EICH)
Définition : Eaux qui ne sont pas potables, mais peuvent être utilisées sous certaines conditions.
Cadre légal : Décret 2024-796 (encadre leur usage domestique).
Exemple : Réutilisation des eaux usées traitées.