''' LA PRODUCTION DE L’ENTREPRISE ET SA SITUATION ÉCONOMIQUE Yt = ztF(Kt,Lt) avec t=0,1 On pose Yt, le nombre d’unités produites à la période t. Éléments Zt = facteur mesurant la productivité totale des facteurs de production. - Zt >0 - Plus Zt est élevé et plus les conditions de production sont favorables car chaque heure de travail ou unité de capital sera plus efficace. F (.,.) = fonction de production Kt = stock de capital disponible Lt = nombre d’heures de travail réalisées par l’entreprise pour la production de la période t. K0 / K1 K1 = (1-oméga)K0 + Ik,0 L’évolution du stock de capital s’écrit Éléments Ik,0 = l’investissement en capital réalisé par l’entreprise à la période courante. Oméga = taux de dépréciation du capital par période (0<Om<1) Pi0 / Pi1 Pi0 = Y0 – w0L0 – Ik,0 Profit - À la période 0 Éléments W0L0 = Couts salariaux Ik,0 = Montant des dépenses d’investissement Y0 = Chiffre d’affaires de l’entreprise - À la période 1 Pi1 = Y1 – w1L1 + (1-oméga)K1 ATTENTION : À la période 1, les profits incluent donc la valeur du capital à la fin de la période 1. Les profits seront reversés aux actionnaires : L’entreprise agit donc dans l’intérêt de ses actionnaires Maximisation de la valeur courante des profits réalisés sur l’ensemble des deux périodes. V0 Valeur courante des profits V0 = Pi0 + (Pi1/1+r) Éléments r = le taux d’intérêt (maxL0,L1,K1 V0) Programme de maximisation de la firme - La condition du premier ordre relative à K1 La productivité marginale du capital nette de la dépréciation (∂Y1/∂K1 δ) doit être égale au taux d’intérêt (r). RELATION NÉGATIVE ENTRE INVESTISSEMENT ET TAUX D’INTÉRÊT : Plus les taux d’intérêts sont élevés plus les agents épargnent pour en bénéficier et moins ils investissement. LES CRÉDITS AUX ENTREPRISES Nous cherchons maintenant à modéliser le crédit aux entreprises. Deux taux différents : - Taux d’emprunts re - Taux de dépôt rp Une entreprise peut à la fois emprunter auprès d’une banque au taux re et déposer ses liquidités sur un compte rémunéré au taux rp. LES ASYMÉTRIES D’INFORMATIONS : - Les bonnes firmes qui empruntent à la période 0 auprès des banques utilisent l’intégralité de leur emprunt pour investir. - Les mauvaises firmes qui empruntent à la période 0 auprès des banques n’investissement pas et font défaut. Asymétrie d’information : les banques ne peuvent distinguer les bonnes entreprises des mauvaises lorsqu’elles prêtent. Pi banque Le profits réalisé par une banque qui prête s0 est : Pi banque = as0 (1+re) – s0 (1+rp) Éléments : - a = la fraction des bonnes entreprises - s0 = montant du prêt demandé par les firmes qui empruntent ATTENTION : En situation concurrentielle, nous avons π1banque = 0, EXPLICATION : Parce qu’en situation concurrentielle il y’a autant de bonnes entreprises que de mauvaises. CONSÉQUENCES DES BANQUES POUR NE PAS AVOIR UN PROFIT NUL : - Les banques appliquent donc une prime de risque re > rp - Si l’entreprise prête, elle le fait au taux rp. Re – Rp = (1-a) (1+re) > 0 La condition relative au choix d’investissement est tout simplement - Si l’entreprise doit au contraire emprunter, elle le fait au taux re . La condition du premier ordre relative à la décision d’investissement devient : - Les entreprises empruntent logiquement que s’il est plus favorable d’emprunter et donc le taux de dépôt est faible Re > Rp En utilisant l’expression de la prime de risque, nous obtenons : Pour un taux de dépôt rp donné, plus la prime de risque (1a)(1+re) est élevée : - Moins les bonnes firmes empruntent - Et donc moins elles investissent. Figure: Effets d’une hausse de la prime de défaut (baisse de a) sur la courbe de demande d’investissement des firmes qui empruntent Partie théorique : Corrélation négative entre investissement et prime de défaut (ou spread de taux). Test empirique de cette relation à partir de données américaines : - spread de taux entre obligations corporate AAA et BAA, - Évolution du taux de croissance de l’investissement US. Exercices : Calcul de la productivité d’une entreprise Productivité = re + oméga (taux de dépréciation) '''