# # Type your text here La biodiversité : désigne la diversité du vivant à différentes échelles. La biodiversité est à la fois la diversité des écosystèmes, la diversité des espèces et la diversité génétique au sein des espèces. La notion d’espèce : Ernst Mayr « une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles. » La richesse spécifique : La richesse spécifique correspond au nombre d’espèces dans un milieu. Échantillon : groupe d’individus représentatifs de l’ensemble d’une population. ➢ l’abondance (ou effectif) d’une population ➢ la fréquence d’un caractère au sein d’une population. Capture marquage recapture (CMR) : n= nombre individus dans un échantillon m0=individus recapturer m=individus marqué parmi ceux recapturer N=n*m0/m L’estimation par intervalle de confiance : F= Nombre d’individus marqué dans l’échantillon/nombre total d’individus Ic95%=[f-1/racinne (n) ;f+1/racinne(n)] Gène : fragment d’ADN caractérisé par une séquence particulière et qui contient une information génétique permettant généralement la production d’une protéine. Allèle : Les allèles sont les différentes « versions » d’un même gène. Les allèles peuvent avoir des séquences différentes mais qui définissent un même caractère. Le modèles de Hardy-Weinberg : F(AA)=p=2*AA+Aa/2* n F(Aa)=q=2*aa+AA/2*n p+q=1 p^2+2pq+q^2=1 p^2=AA 2pq=Aa q^2=aa Des forces évolutives a l’œuvre : Les forces évolutives telles que mutations, sélection naturelle, et dérive génétique font varier les fréquences des allèles et entrainer les écarts au modèle de Hardy- Weinberg. Les conditions requises pour qu’une population soit à l’équilibre de Hardy- Weinberg : ➢ la population est de grande taille, ce qui permet d’assimiler les fréquences observées à des probabilités, en vertu de la loi des grands nombres ; ➢ au sein de la population, le choix du partenaire sexuel se fait au hasard. C’est l’hypothèse de « panmixie » ; ➢ il n’y a pas de migration : aucune copie allélique n’est apportée de l’extérieur ; ➢ il n’y a pas de mutation ; ➢ il n’y a pas de sélection naturelle; ➢ les générations sont séparées (pas d’union possible entre des individus de générations différentes). 3. L’impact des activités humaines sur la biodiversité Certaines activités humaines ont des conséquences néfastes sur la biodiversité (pollution, changement climatique, surexploitation, etc.) et peuvent ainsi conduire à l’extinction d’espèces. Ex: Depuis 1980, les populations d’Orang-outans de Bornéo ont diminué de près de 80 % à cause de la déforestation nécessaire aux plantations de palmiers à huile. L’habitatest donc détruit et fragmenté. Certains individus sont également braconnés. La déforestationimplique également une forte production de CO2(réchauffement climatique) La fragmentation des populations : ◆Les actions humaines peuvent fragmenter un écosystème et donc les populations qui s’y trouvent en plusieurs échantillons de plus faible effectif. Ce phénomène peut provoquer une dérive génétique, qui à son tour diminue la diversité génétique des populations et les rend plus vulnérables. ◆Les données recueillies par les scientifiques sur les écosystèmes permettent de mieux les gérer et donc d’y préserver la biodiversité. La sélection naturelle est un mécanisme de reproduction différentielle des individus en fonction d’avantage qu’ils ont reçus de manière aléatoire, par le jeu du hasard génétique. • La sélection naturelle est un des moteurs de l’évolution de la biodiversité. Elle a pour but d’assurer une descendance plus importante aux individus porteurs de variations favorables. • La variation avantageuse, présente dans sa nombreuse descendance, sera de plus en plus majoritaire au sein de la population. Ce sont donc les allèles avantageux des gènes, générés par les mutations, qui sont l’objet de la sélection. • L’avantage sélectif: caractère qui augmente la probabilité de se reproduire, dans un contexte environnement donné. 38 Les mutations sont responsables, de façon aléatoire, de l’apparition de variations. • Pression sélective: c’est l’environnement, par les contraintes qu’il exerce, qui « fait le tri » parmi ces variations. • C’est donc la diversité qui est la base même de la sélection naturelle La dérive génétique ou le jeu du hasard ➢ La dérive génétique est un mécanisme purement aléatoire de « tirage au sort » d’allèles dans une population donnée, sans que les allèles sélectionnés procurent un avantage sélectif aux individus qui les possèdent. ➢ La fréquence des allèles dont la présence est sans conséquence sur la fertilité et la survie des individus (allèle neutre) varie d’une génération à l’autre sous le seul effet du hasard. L’effet fondateur: Perte de la diversité génétique d’une population issue d’une autre par isolement d’un très petit nombre d’individus. • Il se produit lors de la reproduction un échantillonnage aléatoire des gamètes participant à la fécondation, modifiant la fréquence des allèles d’une génération à l’autre. Son effet est d’autant plus marqué que les populations sont petites. Le plancton est un groupe polyphylétique d'organismes généralement unicellulaires vivant dans les eaux douces, saumâtres et salées, le plus souvent en suspension et apparemment passivement : gamètes, larves, animaux inaptes à lutter contre le courant (petits crustacés planctoniques, siphonophores et méduses), végétauxet alguesmicroscopiques. Les organismes planctoniques sont donc définis à partir de leur niche écologique et non selon des critères phylogénétiques ou taxonomiques. Le plancton est à la basede nombreux réseaux trophiques. Il constitue la principale nourriture des baleines à fanons, des coquillages filtreurs (dont moules, coques, huîtres, etc.), qu'il peut parfois intoxiquer par diverses toxines.