# Type your text here from math import La socialisation designe lensemble des processus par lesquels les individus intériorisent les normes (règles implicites ou explicites de conduites dictées par la société) et les valeurs (idéaux, principes auxquels les individus adhèrent ex : respect, égalité) de la société. Ces mécanismes débutent dès l’enfance, par la socialisation primaire. En effet, l’enfant se socialise grâce à l’école et sa famille. Implicitement, ce dernier se socialise de trois façons : l’injonction (ou inculcation : transmission explicite et contrainte par les agents socialisateurs avec des sanctions positives et négatives), l’imitation (transmission implcite et volontaire du comportement d'un individu ou d'un groupe d'individus) et l’interaction (transmission implicite lors de relations sociales que peut avoir un individu). En grandissant, les groupes de pairs et les médias s’ajoutent à la socialisation de l’enfant. Enfin, une fois adulte, la socialisation se poursuit dans le monde professionnel et implique la vie conjugale. Il s’agit de la socialisation secondaire. Nous pouvons conclure que la socialisation est un processus qui ne s’arrête jamais, on se socialise du berceau jusqu’à la tombe. La socialisation commence dès l'enfance, au sein des instances de socialisation que sont la famille et l'école. Elle se prolonge ensuite durant l'adolescence, avec les groupes de pairs et les médias. Elle continue à l'âge adulte, en particulier dans le monde professionnel. Comment la socialisation peut-elle être à l'origine de différences entre les individus ? La socialisation est un processus qui dure pendant toute la vie d’un individu, de sa naissance à son trépas. Elle permet d’acquérir et d’intérioriser des principes ou idéaux auxquels les individus adhèrent comme la liberté ou le respect – ce sont des valeurs – et des règles de conduite dictées par la société et qui découlent des valeurs, appelées normes. On différencie également la socialisation primaire, qui se déroule durant l’enfance, de la secondaire, qui dure pendant le reste de la vie. La principale instance de la socialisation c'est la famille. Elle occupe un rôle prédominant dans la vie de l’individu, pendant l’enfance, la socialisation primaire est souvent différenciée en fonction du sexe de l'enfant. La plupart du temps, on apprendra à une fille, à être gentille, avec de bonne manière et polie, on l’inscrit à la danse ou d’autres sport de grâce où elles sont seules sport individuel). Tandis que l’on apprend aux jeunes garçons à ne pas pleurer, être fort et on leur prend une licence dans un sport collectif comme le football ou le rugby. Plus tard, les différents milieux professionnels – une instance de socialisation secondaire –expliquent également certaines différences. Par exemple, un cadre sera plus enclin à faire des activités culturelles comme aller au théâtre que des ouvriers. NE PAS OUBLIER la socialisation par imitation, par injonction, par interaction Grâce à des agents de socialisation.... Définition de la socialisation. Différentes modalités de socialisation. Différents agents de socialisation. Différences de comportements (la lecture), d’aspirations (au niveau des études), de préférences (au niveau du sport) Montrez, à partir de deux exemples, qu'il existe une socialisation secondaire. La socialisation secondaire est celle qui suis la socialisation primaire. En effet, la socialisation secondaire prend place à l’âge adulte et marque donc la fin de l’adolescence. L’un des principaux acteurs de cette socialisation est la socialisation professionnelle qui est une transmission de valeurs, de normes et de savoirs propres à une catégorie professionnelle qui suppose aussi une projection de soi dans l’avenir professionnel visé. Autrement dit, l’individu acquiert progressivement les savoirs et les savoir-faire du travail qu’il fait au fur et à mesure de son apprentissage professionnel pour pouvoir se spécialiser dans le domaine. On peut aussi remarquer un autre acteur qu’est la socialisation conjugale. Cette dernière est simplement le fait d’avoir une famille, un(e) conjoint(e), des enfants et donc de changer de comportement. En effet l’individu va acquérir de nouvelles normes, de nouvelle habitudes vis a vis de sa famille qui permettront de trouver un certain équilibre au sein du foyer familial et va donc pouvoir évoluer. Par exemple, un couple peut, au début, ne pas partager les mêmes normes puis par la suite créer des normes communes et enfin convaincre l’autre de changer et ce de manière positive ou bien négative. Comment la diversité des configurations familiales modifie les conditions de la socialisation primaire ? -La socialisation est un processus qui dure pendant toute la vie d’un individu (du berceau à la mort). Ce processus permet d’acquérir des conduites sociales qui semblent naturelles. On apprend des normes qui découlent de valeurs. Les normes sont des règles de conduites implicites ou explicites qui sont dictées par la société. Les valeurs sont des idéaux (liberté, respect, ...) auxquels les individus adhèrent. Par exemple, un individu va lever la main par respect pour ses camarades. -Un individu acquiert des statuts sociaux (place dans la société) et des rôles sociaux (comportements attendus par la société et qui dépendent du statut). -La socialisation primaire est la socialisation durant l’enfance. -La famille est la première instance de socialisation, et donc de la socialisation primaire. C’est le premier agent socialisateur que va connaître un individu. Il va prendre exemple sur elle, et va avoir les mêmes valeurs et normes. -La configuration familiale dépend de la taille de la famille, de l’organisation familiale (recomposée, monoparentale, ...), la place dans la fratrie et l’histoire familiale (immigration). La diversité des configurations familiales modifient les conditions de la socialisation primaire de part ses structures différentes, de sa condition sociale, et de ses valeurs/normes inculquées. -Si une famille est dans le milieu sportif, l’individu va apprendre très rapidement à prendre soin de son corps, à être respectueux envers l’arbitre. Si une famille est nombreuse et monoparentale, l’individu va apprendre dès le plus jeune âge à prendre soin des autres, ... S’il y a eu de l’immigration (dans l’histoire familiale), l’individu peut sentir une dette, et va s’investir plus à l’école par exemple. Alizée Cellou Comment la pluralité des influences socialisatrices peut-elle être à l'origine de trajectoires improbables ? Une trajectoire est une succession de position sociales occupées par un individu au cours de son existence. La période de socialisation ne détermine pas à elle seule la trajectoire. Les nombreuses étapes de la socialisation secondaire vont modifier de façon imprévisible l’existence d’un individu. On parle alors de trajectoire improbable, c’est-à-dire une trajectoire « statistiquement peu probable ». C’est le cas par exemple lorsqu’une personne sous l’influence de plusieurs évènements rompt avec les pratiques culturelles qu’elle a hérité de son milieu d’origine. En changeant de groupe il acquiert de nouvelles normes et valeurs, on parle alors de transclasse. •Promotion sociale, lorsque l’individu parvient à intégrer un milieu qu’il avait pour référence, grâce à son talent, sa volonté, son travail. ·Déclassement social, lorsque l’individu occupe une position sociale inférieure à celle de ses parents. La pluralité des influences est à l’origine de trajectoires improbables. Elles sont très nombreuses, et elles évoluent dans le temps au gré des évolutions technologiques et sociétales. On peut citer quelques exemple : Les études qui permettent l’émancipation et la réussite sociale. Les rencontres, clubs, association, rencontres de pairs issus de différents milieux. Les médias et réseaux sociaux, échanges d’expérience, de pratiques Les migrations, possibilité de quitter son milieu de naissance et de modifier sa trajectoire par de meilleures chances de réussite scolaires, sociales et professionnelles. Voyages (Erasmus par exemple), Socialisation cosmopolite permet d’acquérir des normes de différentes culture. Engagement pour des causes, climat, crise des réfugiés....permet d’élargir son champs culturel, son investissement dans les enjeux et problématiques de la société en développant le militantismes et son engagement dans les enjeux de société, politique. Les institutions socialisatrices, famille, école, association, ne peuvent pas exercer un contrôle total sur des normes et des valeurs Sous l’influence de ces différents éléments on peut vivre simultanément et successivement des expériences sociales qui permettent d’enrichir l’individu. Ces éléments pourront être à l’origine de trajectoires improbables. En intégrant des groupes de pairs différents et particuliers (équipe sportive, clubs culturels, grandes écoles) un individu peut être amené à acquérir d’autres valeurs que celle transmises par le milieu familial, par les groupes de socialisation primaire et secondaire, ainsi au cours de sa vie un individu peut changer d’idées, de comportement, de valeur et ce de manière inattendue, c’est une trajectoire improbable. Chapitre 2: Les liens sociaux. Montrez, à travers deux exemples, la diversité des liens qui relient les individus au sein de différents groupes sociaux. L'individu est relié à la société par différents types de liens sociaux. Tout d'abord , au cours de sa vie, à l’aide de sa famille, l’enfant apprend petit à petit les règles de vie en société. En les respectant il acquiert une place dans son groupe familial puis par extension dans la société tout entière. Les liens familiaux sont donc essentiels à la construction de l'individu. Celui-ci va ensuite côtoyer d’autres instances comme les groupes de pairs, Il s’agit, par exemple, des amis à l’école qui vont lui permettre d’intérioriser des règles et des valeurs propres au groupe auquel il appartient, à travers les jeux, les interactions se construisent et donnent une place à chacun. L’individu est en interdépendance avec ses semblables. Le lien marchand est typique des sociétés modernes. Par la mise en relation d’acheteurs et de vendeurs, nos économies sont des facteurs de liens sociaux. Nous sommes interdépendants les uns des autres. L’organisation économique permet ainsi de trouver le producteur spécialisé dans une production qui échange le fruit de son travail contre celui des autres. Les salariés sont aussi en lien direct avec un employeur dans le cadre du contrat de travail qui fournit de nombreuses sources de sociabilités (lien avec la hiérarchie, les collègues...) On distingue donc de multiples groupes sociaux. Un groupe social est un ensemble d’individus qui ont des liens entre eux qui se connaissent et se reconnaissent en tant que membre du même groupe car ils possèdent des caractéristiques communes. Ils ont donc une conscience d’appartenir à ce groupe et sont aussi perçus de l’extérieur comme membre du groupe. Les supporters d’une équipe de foot ont des caractéristiques communes par exemple. - On appelle groupe « primaire » un ensemble de personnes qui se connaissent toutes et pour lesquelles les relations sont directes, fréquentes et personnelles, la famille par exemple ou le groupe de pairs. On le distingue des groupes « secondaires » qui désignent un ensemble de personnes qui sont plus à distance les uns des autres et pour lesquels les relations sont plus limitées, plus fonctionnelles (c'est à dire liées à un espace social particulier : l’univers professionnel...) ex : une communauté religieuse, les habitants d’un quartier. (romain.B) Présentez trois critères de construction des PCS. La grille des PCS (Professions Catégories Socioprofessionnelles) a été créée en 1954 sous le nom de grille des CSP et est devenu en 1982 la grille des PCS. Cette grille de classification est composée de 8 PCS, 55 catégories sociales et 486 professions. Elle a pour objectif de créer des groupes sociaux homogènes et de permettre aux individus de se reconnaitre comme faisant partie d'un groupe et être reconnu par les autres. Elle a été construite selon plusieurs critères dont le statut indépendant (par exemple les agriculteurs) ou salariés (par exemple les employés), la taille de l’activité (le nombre de personnes travaillant dans l’entreprise) et la qualification ( le niveau de diplôme). Illustrez, à travers deux exemples, le processus d'individualisation du lien social dans les sociétés modernes. L’individualisation désigne le processus d’autonomisation par lequel les individus deviennent maître de leur propres choix, sans obéir à d’autres ordres provenant d’autres individus ou groupes sociaux extérieur. L’individu s’approprie sa vie et ne dépend que de ce qui lui semble juste pour agir. La religion peut être à l’origine d’un processus d’individualisation. Elle va exercer une pression importante sur l’individu, sur ses actions en société, sur ses fréquentations, ses habitudes et même quelques fois sur sa tenue vestimentaire. Ainsi, l’individu va s’autonomiser en faisant ses propres choix en dehors de son propre groupe d’appartenance (famille ou amis) sans se soucier pour autant des regards extérieurs. Le mariage peut également être un exemple de processus d’individualisation. Les individus vont se marier plus tard qu’à l’époque, mais aussi de moins en moins ce qui montre que même si les individus se marient plus tard, un grand nombre d’entre eux ne vont pas se marier du tout, ce qui peut même déranger la famille car le mariage était une sorte de norme avant. Mais les individus font leur propre choix afin de choisir eux-mêmes ce qui est mieux pour eux. Distinguez solidarité mécanique et solidarité organique chez le sociologue E.Durkheim. D’après E.Durkheim, les solidarités sont des relations sociales développées à l'intérieur d'une société, E. Durkheim, sociologue français, en distingue deux. D’une part, nous avons la solidarité mécanique, dans laquelle ce sont les ressemblances entre les individus qui vont rapprocher les individus par exemple dans un lycée quand tous les élèves de la section foot sont regroupés dans une unique classe avec un survêtement de la même équipe. La conscience collective est ......, la conscience individuelle est ...... et la division du travail est ....... Et d’autre part nous avons la solidarité organique dans laquelle ce sont les différences et l’indépendance des individus qui permettent de souder le groupe social, nous le voyons avec la division du travail où les individus deviennent de plus en plus dispersés à travers leur milieu de travail, mais surtout complémentaires. Avant c’était la solidarité mécanique qui rythmait nos sociétés (les sociétés traditionnelles), mais de nos jours avec la montée de l’individualisme, la solidarité organique prend de plus en plus le pas sur la solidarité mécanique. ( sociétés modernes). Dans un société où domine la solidarité organique, la conscience collective est .... la conscience individuelle est .... et la division du travail est ...... Par exemple, ..... Peut-on affirmer que la solidarité mécanique au sens de Durkheim a disparu aujourd'hui dans les sociétés dites modernes ? On peut affirmer que la solidarité mécanique au sens de Durkheim n'a pas disparu dans nos sociétés modernes même si selon ce sociologue, nous sommes passés d’une société à solidarité mécanique à une société à solidarité organique. En effet, dans les sociétés traditionnelles, la solidarité mécanique dominait avec une conscience collective forte, une division du travail faiblement différenciée et une forte ressemblance des individus. Mais aujourd’hui, dans nos sociétés modernes, c’est l’inverse, la conscience collective est faible mais la conscience individuelle est de plus en plus forte, la division du travail est fortement différenciée et les individus sont complémentaires. La division du travail ne crée donc pas du lien social. Cette division peut être anomique, c’est-à-dire sans normes, bureaucratique, c’est le fait de travailler sans savoir le but ou bien pathologique, c’est-à-dire le fait de se spécialiser dans un domaine et de ne pas s’ouvrir aux nouvelles choses. Ce processus pousse alors à l’individualisation du lien social qui n’était pas du tout présente dans les sociétés à solidarité mécanique. On peut donc conclure en disant que, dans les sociétés modernes, le lien social est de plus en plus faible, l’individualisme s'accentue et les caractéristiques de la solidarité mécanique ont donc disparu. Comment les nouvelles sociabilités numériques contribuent elles au lien social ? Les réseaux sociaux numériques regroupent l'ensemble des applications du web permettant d'échanger avec d'autres utilisateurs qui peuvent être des amis, des connaissances ou des inconnus. Ce sont donc des outils qui permettent d’entretenir le lien social. Les outils utilisés pour communiquer avec ses proches varient suivant la génération. Par exemple, les plus de 70 ans vont privilégier le téléphone alors que la génération des 15-20 ans utilisera plutôt les réseaux sociaux ou les sms. L'utilisation des outils numériques varie également en fonction de la catégorie sociale à laquelle on appartient. Les réseaux sociaux numériques sont des outils omniprésents dans la sociabilité de nombreux individus. Ces liens sociaux numériques sont le reflet des liens sociaux amicaux (liens de participation élective), professionnels (liens de participation organique), familiaux (liens de filiation) ou encore avec la collectivité (liens de participation citoyenne).