III/ Les scénarios de transition écologique Le GIEC est le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat qui prévoit différents scénarios d’évolution des concentrations de CO2 dans l’atmosphère. Les scénarios ont un nom de code RCP pour Representative Concentration Pathways. Pour le RCP 8.5, le forçage radiatif s’élève à 8.5 W/m2 ce qui correspondrait à une élévation de la température comprise entre 2,6°C et 4,8°C d’ici 2100, avec plus de 50 % de probabilité d’aboutir à une hausse supérieure à 4 °C. C’est le scénario le plus pessimiste qui prévoit une poursuite des émissions de GES au rythme actuel sans entente entre les pays. Le scénario le plus optimiste est le RCP 2,6 correspondant à plus de 50 % de probabilité d’aboutir à une hausse de 2C d’ici 2100. Ce scénario prévoit une coopération internationale et une diminution des GES dès 2015. Les scénarios intermédiaires correspondent à une diminution des GES en 2030 ou en 2050. Remarque : Un cinquième profil plus optimiste a été élaboré plus récemment par la communauté scientifique : le RCP 1.9. Il correspond à plus de 50 % de probabilité d’aboutir à une hausse limitée à +1,5°C d’ici 2100. L’accord de Paris (COP21), une difficile transition écologique changement climatique et prise de décision Le sigle COP signifie « Conférence des parties » – les parties désignant les pays ayant adopté la Convention- cadre des Nations unies contre le changement climatique, lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992. La COP est donc une conférence mondiale sur le climat, organisée chaque année sur un continent différent. Depuis 1995, les représentants des pays signataires, rejoints par d’autres États au fil des ans, se réunissent afin de décider d’actions concrètes à mener pour réduire le réchauffement climatique à l’échelle mondiale : voir doc2. Certains font d’efforts: en Europe de l’Ouest, au Maroc, en Chine et en Inde. Les pays qui font le moins d’efforts sont l’Australie, les États-Unis, le Brésil. les pays peuvent prendre des décisions limiter réchauffement climatique, prenant en compte tous les facteurs. Les risques engendrés par le réchauffement climatique sont : des inondations, des désertifications, une submersion à cause de l’élévation du niveau des mers, plus de cyclones. La conséquence est qu’il y aura 150 millions de réfugiés climatiques d’ici 2050. Les populations les plus touchées seront les moins favorisées, quelque soit le niveau de développement des pays. Le réchauffement climatique engendre une baisse de rendement des cultures, surtout dans les régions tempérées et concernant principalement le blé et le maïs. Les cultures seraient aussi moins concentrées en éléments nutritifs (fer, zinc, protéines). Doc7 : Suivant le réchauffement climatique et suivant les espèces, le risque d’extinction varie de 21 % (oiseaux) à 69 % (végétaux) ! P95 : L’augmentation de la concentration de CO2 stimule la photosynthèse mais provoque des périodes de sécheresse pouvant être fatales à certaines essences. Exemple : le hêtre disparaîtrait de certaines régions françaises (à l’Ouest) et ne subsisterait plus que dans les montagnes de l’Est de la France. Les forêts occupent 30 % des terres émergées (3 milliards d’hectares). Un hectare est une surface de 100m * 100m soit 10 000 m2. On pourrait reboiser 0,9 milliard d’hectares en rajoutant des arbres dans des écosystèmes existants (savanes, terres dégradées et déboisées). Ceci permettrait d’absorber le CO2, donc de limiter le réchauffement climatique. les foret reduit a cause des homme reforsteration dans les pays mais suffit ps La combustion des énergies fossiles émet dans l’atmosphère 11 Gt de CO2. Un hectare de forêt en croissance séquestre 2 t/an de carbone, soit 2 * 44/12 = 7,33 t/an de CO2. 11.109 / 7,33 = 1,5.109 ha soit 1,5 milliards d’hectares. Le problème est qu’il faut 10 à 15 ans avant qu’un arbre ne séquestre du carbone. Les conifères séquestrent le plus rapidement le carbone (croissance rapide). Les zones comportant le moins de végétation sont les déserts, les toundras, les prairies: difficile de les reboiser. 9. P95 « Diminution de l’albédo, un effet secondaire » + « La plantation d’arbres peut-elle permettre de compenser notre empreinte carbone et ainsi limiter le dérèglement climatique ? » La plantation d’arbres ne peut pas compenser totalement notre empreinte carbone puisqu’il faudrait replanter l’équivalent de la moitié des forêts actuelles (1,5 milliards d’hectares) et l’on estime que l’on pourrait reboiser seulement 0,9 milliards d’hectares. De plus, l’albédo d’une forêt est très faible (5 % à 15%) à cause de sa couleur foncée ce qui exerce un effet rétroactif positif (renforcement) sur le réchauffement climatique. BILAN FINAL Il est donc essentiel d’identifier, pour toute activité, individuelle ou collective, ou tout produit, l’impact sur la production de GES (empreinte carbone). L’identification d’autres effets collatéraux, notamment sur la santé, est importante.