Les pollens des végétaux peuvent se conserver dans des tourbières. Un carottage dans une tourbière permet de réaliser un diagramme pollinique. Dans le doc5, on voit qu’il y a eu plus de 50 % de pollens de pins il y a 10 000 ans puis, de – 10 000 ans à nos jours, plus de 50 % de pollens de chênes. Ceci veut dire que le climat était froid et humide il y a 10 000 ans et il s’est réchauffé depuis. Doc4 : L’étude des carottes de glace permet de reconstituer le climat sur une échelle de temps de quelques centaines de milliers d’années. L’analyse des isotopes (atomes partageant le même nombre de protons (caractéristique de l’élément chimique), mais ayant un nombre de neutrons différent) des atomes H ou O de l’eau de la glace permet de reconstituer la température locale de l’époque. L’analyse des bulles d’air de la glace indique la composition en gaz de l’atmosphère de l’époque. Les glaces de l’Antarctique (doc4) montrent qu’il y a eu des cycles de variations des températures avec des réchauffements tous les 100 000 ans, dont le réchauffement actuel. Ces réchauffements sont en lien avec des augmentations du taux de CO2. On constate que plus le taux de CO2 atmosphérique est élevé, plus la température moyenne est élevée. On peut donc penser que l’augmentation de la température sur la période de 1880 à 2017 (doc3) est due à une augmentation du taux de CO2 depuis 150 ans (doc4 : actuellement le taux de CO2 est le plus élevé depuis 300 000 ans (410 ppm (parties par million) = 0,041%)