Les sources actuelles de O2 atmosphérique ou réservoirs producteurs de O2 sont essentiellement liées aux organismes photosynthétiques des biosphères terrestre et marine qui produisent : 160 + 121,6 = 281,6 Gt/an de O2. Les organismes qui fossilisent ou qui sédimentent ne sont pas décomposés et donc ne consomment pas de O2.. Ils produisent 0,58 +- 0,22 Gt/an de O2. Fossiliser : Devenir un fossile c’est-à-dire un reste d’être vivant non décomposé, dans une roche sédimentaire. Sédimenter : Se déposer au fond de l’eau. Les puits actuels de O2 atmosphérique ou réservoirs consommateurs de O2 sont essentiellement liés à la respiration des êtres vivants continentaux et marins qui consomment la production photosynthétique : 160 + 121,6 = 281,6 Gt/an de O2. Il existe des petits puits de O2 liés à des facteurs physico-chimiques : les oxydations dues à l’érosion ou au volcanisme : 0,51 + 0,01 + 0,04 ± 0,22 = 0,56 +- 0,22 Gt de O2. Donc l’atmosphère s’enrichit très peu en O2 chaque année : 0,02 Gt/an. Si l’on tient compte des combustions de combustibles fossiles, de forêts et autres qui consomment du O2, alors ce chiffre de 0,02 Gt diminue encore. On peut donc considérer qu’actuellement le taux de O2 atmosphérique est stable dans l’atmosphère. Sous l’effet du rayonnement ultraviolet (UV) solaire, le O2 stratosphérique se dissocie ce qui initie une transformation chimique aboutis sant à la formation d’ozone O3 (Doc1). L’ozone constitue une couche permanente située à une altitude de 20 à 30 km (doc2). La couche d’ozone absorbe la totalité des rayons UVC, une grande partie des rayons UVB et une petite partie des rayons UVA (doc2). L’ADN absorbe les rayons UVC aux longueurs d’onde les plus courtes, ce qui le détruit. Si la couche d’ozone n’existait pas, la vie serait impossible hors de l’eau (doc3). Les UV entraînent des erreurs de liaisons dans l’ADN, à l’origine de mutations dont certaines peuvent entraîner un cancer de la peau (mélanome) . Conclusion : la couche permanente d’ozone permet le maintien de l’intégrité structurale de l’ADN et donc le maintien de la vie hors de l’eau.