Le climat du futur Un arrêt immédiat des émissions de CO2: conserver une température moyenne du globe quasiment identique à l'actuelle : 15,3°C en 2007, 15,8°C en 2100 (+0,5°C). émettre la même quantité de CO2 qu'actuellement produirait une augmentation du CO2 atmosphérique de 400 à 588 ppm en 2100, soit une augmentation de température de +1,2°C. Si les émissions de CO2 doublaient, la concentration atmosphérique de CO2 atteindrait dans 100 ans 770 ppm et la température globale moyenne serait de 17,3°C soit +2°C par rapport à 2007. L'élévation concomitante du niveau de la mer serait selon les cas de 40 à 65 cm. Le logiciel SimClimat: logiciel simple. Les modèles climatiques élaborés par les scientifiques sont plus complexes. Ils s’appuient sur : mise en équations des mécanismes essentiels qui agissent sur les composantes du système climatique ; méthodes numériques de résolution. I/B/ La fiabilité des modélisations climatiques Quand on compare les observations des paramètres climatiques sur les derniers siècles aux modèles climatiques intégrant les forçages radiatifs naturels et anthropiques , on remarque qu’il y a bien : augmentation de la température de 1°C en 100 ans, élévation du niveau des océans de 20 cm en 100 ans, diminution de la surface de la banquise Arctique en été, augmentation des GES depuis 100 ans à cause de l’utilisation des combustibles fossiles (Le torchage est la destruction contrôlée et volontaire d'un gaz combustible dans une torchère Cette opération brûle le gaz sans utiliser son énergie d'aucune façon. Le torchage de gaz naturel, et d'autres gaz combustibles, existe à différentes étapes de la chaîne pétrolière.), la fabrication de ciment et le changement d’utilisation des terres (forçage radiatif anthropique). L’empreinte carbone d’une activité ou d’une personne est la masse de CO2 produite directement ou indirectement par la consommation d’énergie et/ou de matière première. La production d’un aliment nécessite de nombreuses étapes, chacune productrice de GES: - CO2 à toutes les étapes, de la fabrication des engrais (changement d’usage des sols) au traitement des emballages, en passant par les transports; - N2O à la fabrication des engrais et aux transports ; - CH4 au traitement des déchets ; - CFC (dérivés chlorofluorocarbonés) émis par la chaîne du froid (stockage, transports réfrigérés). La production des aliments n’a pas la même empreinte carbone. Les plus fortes émissions de CO2 proviennent de la production de viande, fromage ou poisson (6 à 39 kg de CO2 par kg d’aliment) alors que les plus faibles émissions proviennent de la production de fruits et légumes (2 à 3 kg de CO2 par kg d’aliment). L’agroforesterie: planter des arbres au milieu des cultures.. Solution pour stocker +carbone dans le sol (+ racines) et dans les parties aériennes (+ feuilles). De plus, elle permet de meilleurs rendements (augmentation de la fertilité des sols, de la biodiversité) tout en diminuant les intrants (engrais, pesticides). Le transport par personne le plus polluant est la voiture en ville (260g de CO2 émis par km par personne, ). En effet, il y a la pollution liée à la fabrication de la voiture, à la production d’essence et à la construction des routes, ainsi qu’à la maintenance et au recyclage de la voiture. Dans les embouteillages, les voitures stagnent en consommant de l’essence (arrêter le moteur !). solutions: d’utiliser une voiture électrique, à condition de l’utiliser longtemps pour que la pollution liée à la fabrication des batteries et à la production d’électricité <pollution liée à la fabrication du carburant et à sa combustion. Autres solutions : le covoiturage ; en remplissant les voitures, les émissions de CO2 par personne diminuent ; moyens de transport « verts » (marche, vélo, train) émettant pas du tout ou très peu de CO2. Les polluants atmosphériques issus des combustions des combustibles fossiles ou du bois (biomasse) sont: - la suie composée de carbone suie (dépôt noir), - NO,NO2,SO2, CO2, - les microparticules PM dont les PM2,5 de diamètre inférieur à 2,5 μm pouvant entrer dans l’organisme. Ces polluants ont des impacts négatifs sur tous les organes , de manière plus ou moins avérée : - de manière fortement avérée pour le carbone suie venant de la combustion du charbon, sur tous les organes, et pour les autres polluants, sur le fœtus (prématuré, faible, avec troubles respiratoires : Actualités sciences) ; - de manière moyennement avérée pour la plupart des polluants, sur le système nerveux central (maux de tête, angoisse) et sur les appareils respiratoire et cardiovasculaire. Solutions : plus utiliser le charbon comme combustible, Diminuer l’utilisation du pétrole : en diminuant le trafic routier, au moins dans les centre-villes, donc en utilisant des moyens de transport « verts » en fabriquant des produits à partir de matières naturelles et non issus de la transformation de pétrole (bois, coton, lin etc.).