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Un effet amplificateur : la 
fusion des glaces à la surface
du globe

Les glaces continentales sont
constituées des :

- calottes glaciaires cest-à-
dire dépaisses couches de 
glace couvrant des surfaces 
continentales importantes,

- glaciers recouvrant des 
petites surfaces continentales
en montagne.

 

Les banquises ou « glaces de 
mer » sont formées par la 
solidification de la glace de 
mer légèrement salée 
(4 à 10 g/L contre 35 g/L en 
moyenne dans leau de mer).



Remarque : Si la calotte de 
lAntarctique fondait 
entièrement, il y aurait une 
remontée du niveau des océans 
de 60 mètres environ.

 

La fusion des glaces a aussi 
un impact sur lalbédo et donc
sur la température terrestre 
globale.

Lalbédo est le rapport entre 
lénergie du rayonnement 
solaire renvoyé par une 
surface et lénergie du 
rayonnement solaire reçu. 
Il est exprimé en pourcentage.


Lalbédo varie de 0,1 pour les
océans sombres à 0,9 pour la 
glace la plus blanche.

Si les glaces fondent, 
lalbédo diminue ce qui 
réchauffe la planète à cause 
dune plus grande absorption 
des rayons solaires. 
Cest une rétroaction positive
(effet amplificateur)

 

Des effets modérateurs du 
climat à long terme et à court
terme

 1) Leffet modérateur du 
climat à long terme provient
des océans .

En effet, depuis 40 ans les 
océans absorbent 93 % de 
lénergie thermique 
anthropique (rôle amortisseur)
car ils sont plus froids que 
latmosphère et peuvent
accumuler de la chaleur.

 
1er problème : Les océans se 
réchauffent pour plusieurs 
siècles ce qui entraîne un 
bouleversement des écosystèmes
marins (mort des coraux).

 

2e problème : Le réchauffement
des océans entraîne une 
dilatation thermique de leau
et donc encore une élévation 
du niveau des océans (voir TP
« Lélévation du niveau des 
océans »).

Le volume des 1 000 premiers 
mètres des océans
V = S x h
= 3,6.1014 x 1 000
= 3,6.1017 m3

Une élévation de température 
de +5,5°C (prévue dici 2100)
entraînerait une élévation du
niveau des océans de Δh.

ΔV = V x 0,0007
= 2,52.1014 m3

Δh = ΔV / S 
= 2,52 / 3,6
= 0,7 m

La dilatation thermique de 
leau entraînerait donc une 
élévation du niveau des
océans de 0,7 mètres.

3e problème : Laugmentation 
de la température 
atmosphérique entraîne une
augmentation de lévaporation
des océans. Or la vapeur
deau est un GES qui augmente
donc la température globale :
Cest une rétroaction positive.


2) Leffet modérateur du
climat à court terme provient
de la reforestation et de la 
végétalisation des zones 
urbaines (doc6).

La reforestation consiste à 
planter des arbres.

La végétalisation consiste à
couvrir des surfaces de 
végétaux.

Les végétaux font diminuer 
la température locale grâce
à leur évapotranspiration et
font diminuer la température 
mondiale car ils sont des 
puits de CO2 ce qui diminue 
leffet de serre. Ils ont 
donc un effet de rétroaction 
négative (stabilisatrice).

La fonte du pergélisol : une 
menace pour le climat ?

Le pergélisol, parfois 
désigné par le terme anglais 
permafrost, est la partie 
d'un sol gelée en permanence,
au moins pendant deux ans.

Exercice 7 p62

Q1. Si le pergélisol se 
réchauffe, les matières 
organiques dégèlent et
pourrissent. Les 
micro-organismes se 
réveillent et consomment ces 
matières organiques en 
libérant du dioxyde de 
carbone (CO2) et du méthane 
(CH4) (1 500 Gt) (respiration
et méthanogenèse) qui sont
des GES augmentant donc la 
température globale. 
C’est un forçage radiatif 
positif.

 

Q2. On n’observe pas 
actuellement de dégagements 
significatifs de GES dans les
régions arctiques car d’autres
facteurs interviennent comme 
le développement de la 
végétation dans les zones 
dégelées ce qui a un effet de
rétroaction négative par
séquestration du carbone par 
photosynthèse.

 

BILAN FINAL : voir p57

Le système climatique et son
évolution dans le temps 
résultent de plusieurs 
facteurs naturels et 
d’interactions entre océans,
atmosphère, biosphère, 
lithosphère et cryosphère.

Il est nécessaire de prendre 
en compte ces interactions à 
différentes échelles spatiales
et temporelles (de l’année au
million d’années voire 
davantage).

Le système climatique 
présente une variabilité 
spontannee et réagit aux
perturbations de son bilan 
d’énergie par des mécanismes
appelés rétroactions.

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