Exercice 2. En astronomie, la magnitude apparente, notée M, revient à mesurer combien une étoile apparaît brillante vue de la Terre. L’astronome Norman Pogson (1829-1891) a introduit la formule suivante : M = −2, 5 log(E) + k où E est l’éclat de l’étoile observée (puissance reçue par unité de surface) et k est une constante indépen- dante du choix de l’étoile. L’étoile Véga a une magnitude apparente fixée à 0. On note E0 l’éclat apparent de Véga. 1. Exprimer la constante k à l’aide de log(E0). On a : 0 = −2, 5 log(E0) + k ⇐⇒ k = 2, 5 log(E0) 2. Montrer alors que M = −2, 5 log E E0 . M = −2, 5 log(E) + k = −2, 5 log(E) + 2, 5 log(E0) = −2, 5(log(E) − log(E0)) = −2, 5 log E E0 3. (a) Si l’étoile observée est perçue comme plus brillante que l’étoile Véga, quel est le signe de sa magnitude apparente ? Si l’étoile observée est perçue comme plus brillante que l’étoile Véga, alors E > E0. Donc E E0 > 1. Ainsi : log E E0 > 0 ⇐⇒ −2, 5 log E E0 < 0 La magnitude apparente est donc négative. (b) Que peut-on dire de sa magnitude par rapport à celle de Véga ? La magnitude de Véga et 0 et celle de l’étoile observée est négative (d’après la question précédente) donc inférieure. 4. Déterminer la magnitude apparente des astres suivants d’éclat E. On arrondira à 0,1 près. (a) Vénus : E = 69, 18E0 M = −2, 5 log(69, 18E0 E0 = −2, 5 log(69, 18) ≈ −4, 6 (b) Mars : E = 8, 32E0 M = −2, 5 log(8, 32E0 E0 = −2, 5 log(8, 32) ≈ −2, 3 (c) Neptune : E = 6, 9 × 10−4E0 M = −2, 5 log(6, 9 × 10−4E0 E0 = −2, 5 log(6, 9 × 10−4 ) ≈ 7, 9 5. Déterminer l’éclat des astres suivants de magnitude apparente M en fonction de E0. (a) Soleil : M = 26, 8 M = −2, 5 log E E0 ⇐⇒ M −2, 5 = log E E0 ⇐⇒ E E0 = 10 M −2, 5 ⇐⇒ E = 10 M −2, 5E0 Donc : E = 10 26, 8 −2, 5E0 = 10−10,72E0 (b) Pleine lune : M = −12, 6 Donc : E = 10 −12, 6 −2, 5 E0 = 105,04E0 (c) Uranus : M = 5, 7 Donc : E = 10 5, 7 −2, 5E0 = 10−2,28E0